Introduction A l'économie
Analyse sectorielle : Introduction A l'économie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Octobre 2013 • Analyse sectorielle • 8 289 Mots (34 Pages) • 736 Vues
Introduction à l’économie
• Définitions.
• Définition étymologique.
Le terme économie vient du grec « oikos nomoi », qui signifie la maison norme. Ainsi, d’un point de vue étymologique, l’économie est la norme dans la maison, c’est donc une réflexion sur « Comment bien vivre dans la maison ? Comment améliorer les conditions d’existence de la famille ? ». Cela concerne donc l’administration familiale et en même temps, on va se poser la question de savoir s’il n’y a pas une relation entre l’amélioration de la vie familiale et l’art d’acquérir les biens.
Il y aurait 3 manières acceptables d’acquérir les biens selon Aristote :
• L’agriculture.
• La chasse et la pêche.
• La conquête militaire.
A côté de ces moyens, Aristote va dire qu’il y a 2 moyens inacceptables :
• Le vol.
• Le commerce. Selon lui ça se rapproche du vol, puisqu’on revend plus cher ce qu’on a acheté moins cher.
Un des principaux moyens d’acquisition des richesses, c’est le commerce, et la production industrielle. Ce que dit Aristote aussi, c’est qu’il peut y avoir une perversion de l’art naturel d’acquérir. La logique naturelle de l’acquisition des biens, c’est d’améliorer les conditions d’existence de la famille. Si on perd d’objectif ce but, on doit remettre en question le but de l’économie. Lorsqu’on va ajouter au terme économie celui de politique, le sens va changer, car on y ajoute une dimension de société. On va alors chercher comment bien vivre dans la société. Dans le terme même d’économie politique, on peut déceler les deux idéologies, les libéraux et les radicaux, puisque dans l’économie on est axé dans la famille, l’individu, alors que dans la politique, on est plutôt axé sur la société.
• Définition analytique.
Dans cette définition, amenée par Samuelson (prix nobel en 1970), l’économie politique est une science sociale qui étudie l’effort solidaire et organisé des hommes pour satisfaire les besoins qu’ils éprouvent en allouant de façon optimale des ressources rares entre des emplois alternatifs.
C’est une science sociale qui étudie l’effort. Il y a 2 types d’effort en économie : Le travail et l’épargne (qui consiste à remettre une consommation à plus tard).
• Les besoins humains.
Les besoins sont des nécessités nées de la nature ou de la vie sociale. Les besoins de la nature sont ceux liés à la santé par exemple. Les besoins de la vie sociale sont liés au type de culture dans lequel nous vivons. Ca peut être l’habillement, l’habitat.
Quant au désir, c’est plus complexe, c’est une prise de conscience d’une tendance vers un objet connu ou imaginé. On a des désirs vers des objets connus, dits les désirs réalistes, et les désirs vers un objet imaginé, dits les désirs impossibles.
La raison d’être et le but des activités économiques, c’est la recherche de la satisfaction des besoins et des désirs des hommes. Les principaux caractères des besoins sont :
• La multiplicité. Ca ne veut pas dire qu’il y a une multiplicité de besoins, ça veut dire qu’il y a une multiplicité de façons de satisfaire un besoin. Le progrès technique contribue à faire apparaître constamment de nouveaux biens économiques.
• La saturabilité. Cela veut dire que l’intensité d’un besoin unique pris isolément des autres diminue au fur et à mesure qu’il reçoit satisfaction. Et donc, au-delà d’une certaine intensité, tout besoin se trouve saturé. A ce moment-là, l’individu va être sollicité par d’autres besoins.
• L’interdépendance. Cela veut dire que certains biens économiques ne prennent leur sens que lorsqu’ils sont associés à un autre bien économique.
Les besoins peuvent être placifier comme cela a été fait par Masselauw, en disant que certains besoins sont plus importants que d’autres, et que donc il y aurait une hiérarchie des besoins.
Il va distinguer 5 catégories de besoins, ça veut dire que tant qu’on n’a pas satisfait les besoins du bas de la hiérarchie, c’est-à-dire les plus importants, on ne pourra pas satisfaire ceux au-dessus.
On a d’abord les besoins physiologiques qui priment tous les autres tant qu’ils ne sont pas satisfaits (alimentaire, respiration, santé, etc).
On a ensuite les besoins de sécurité. Sécurité physique et sécurité sociale. La sécurité physique, c’est se prémunir contre les éléments de la nature et de ses semblables (les animaux, le froid, etc).
On a ensuite les besoins sociaux. C’est-à-dire le besoin de se sentir accepté par autrui. Cela concerne la mode par exemple.
On a ensuite les besoins de personnalité qui se divisent en deux, avec les besoins d’estime et les besoins de réalisation (besoin de perspective d’avenir).
Ce panorama synthétique des besoins humains est séduisant pour l’esprit car la logique est belle et simple à comprendre. En fait, cela est faux, ou du moins il faut y réfléchir profondément. On se rend compte qu’en fait, cette hiérarchie du besoin est grandement critiquable, car en réalité, et notamment les besoins de réalisation, sont tout autant importants que les besoins physiologiques.
• La rareté : les biens économiques.
Les besoins et les désirs sont illimités. En revanche, les moyens, quant à eux, sont limités.
Les biens économiques n’existent qu’en quantité limitée, la société d’abondance reste du phénomène du mythe.
• Deux conceptions différentes de la rareté.
La première conception, c’est la rareté envisagée comme un phénomène absolu, c’est-à-dire que la richesse est donnée une fois pour toute.
La seconde, c’est que même si les ressources n’existent qu’en quantité limitée, on pourra les utiliser d’une infinité de façon, ce qui pourra faire baisser la rareté de ces ressources. Ce qui veut dire que cette conception de la rareté débouche sur une économie dynamique.
• Les
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