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Horreurs de la guerre en peinture "Les squelettes jouent pour la danse"

Commentaire de texte : Horreurs de la guerre en peinture "Les squelettes jouent pour la danse". Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2015  •  Commentaire de texte  •  447 Mots (2 Pages)  •  868 Vues

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Dissertations et des mémoires

La Horreurs de guerre en peinture: « Les squelettes jouent pour la danse »

BIOGRAPHIE

Felix Nussbaum est un peintre allemand né à Osnabrück en 1904. Il suit

une formation aux Beaux-Arts de Berlin. La répression contre le peuple

juif le contraint à se réfugier en Belgique où il sera arrêté et déporté en

1940. Il parvient à s’échapper lors d’un transfert en Allemagne quelques

Mois après son internement.

Cette expérience le marque profondément et toute son oeuvre est

Désormais consacrée à la captivité, la guerre et la répression. Il est de

Nouveau arrêté avec sa femme en juin 1944 et déporté à Auschwitz où il

Trouve la mort.

Œuvre

Le Triomphe de mort est la dernière peinture connue de Felix Nussbaum. Elle

date du 18 avril 1944 ; le peintre fût arrêté le 20 juin suivant.

Le tableau représente une terre désolée et stérile sur laquelle rien ne pousse

et où les seuls végétaux sont morts, à l’image de la carcasse d’arbre présente

à l’arrière plan. On y aperçoit également des ruines de murs et de maisons. Il

s’agit là d’un véritable paysage apocalyptique, sur lequel des créatures

squelettiques dansent et jouent de la musique avec des instruments pourtant

en partie détruits (violon, trompettes, grosse caisse, etc.). Deux squelettes ne

font aucun usage de leurs instruments : le joueur d’orgue de Barbarie et

l’ange flûtiste. Le joueur d’orgue est l’alter ego de Nussbaum, qui l’a déjà

utilisé dans un tableau au titre éponyme. Il s’est détourné, accablé, comme Nussbaum semble l’être vis-à-vis de ce qui est train de se passer. Juste derrière lui se dresse le squelette drapé de noir avec des ailes blanches, l’ange de la mort, fixant le spectateur. C’est sans conteste un indice supplémentaire de la fin que Nussbaum sait désormais imminente. La présence de peau montre que ces squelettes ne sont pas tout à fait morts, illustrant la connaissance de Nussbaum de la réalité douloureuse des camps de concentration (des « morts vivants » en sursis). Conscient de sa mort prochaine, il exprime toute sa douleur et son incapacité à pouvoir lutter contre L’inévitable. Felix Nussbaum ne traite pas que de son expérience personnelle, il pose un regard sur le monde, dans son ensemble, créant un témoignage à valeur universelle. Ce tableau

...

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