Fiche De Synthèse: Théories Sur La Consommation et l'épargne
Recherche de Documents : Fiche De Synthèse: Théories Sur La Consommation et l'épargne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lacanau • 15 Avril 2013 • 1 752 Mots (8 Pages) • 1 286 Vues
FICHE SYNTHESE CONSOMMATION ET EPARGNE
Mots-clés: consommation, conso intermédiaire, dépense de conso finale, conso finale effective, épargne, épargne financière, fonction de conso, effet de démonstration, revenu courant, revenu permanent, cycle de vie, patrimoine, liquidité, richesse
Qu’est-ce que la consommation ?
Consommation : utilisation d'un bien ou d'un service qui entraîne à plus ou moins long terme sa destruction. Distinction consommations intermédiaires et consommation finale (dépense de consommation finale : dépenses effectivement supporté par les ménages restant à leur charge après remboursement éventuel et consommation finale effective : ensemble des biens et services qu'utilisent ou consomme effectivement les ménages, quel que soit la manière dont ils sont financés)
Qu'est-ce-que l'epargne ?
Part du revenu qui n'est pas consommée. Différence épargne brut (différence entre revenu disponible brut et consommation finale) et épargne nette (on retranche de l'épargne brut la consommation de capital fixe). Épargne brut peut être divisée en deux parts : épargne non financières (acquisition de biens immobiliers) et épargne financière (capacité de financement des ménages)
Forme d'épargne des ménages : épargne liquide (dépôts rémunérés), acquisition de biens immobiliers ou objets de valeur, place non financiers (titre) et thésaurisation
Comment ont évolué la consommation et l'epargne ?
1) Consommation par poste budgétaire : - alimentation : de 34 % en 1959 à 18 % en 2001. -logement : de 12 % en 1970 à 24% en 2001. - transport : de 9 % en 1959 à 18% en 2001.
Pendant les 30 glorieuses, volume de la consommation augmente de plus de 4,5 % par an. Dans les 60's, plus 5,5 % / an. Dans les 80's, hausse de 22 % de la consommation entre 81 et 89. 90-97: trou d'air de la consommation (1 % par an).
=> Explication : 3 lois d'ENGEL 1856. Appliquée à la notion d'élasticité: 1) élasticité revenu (variation de la consommation sur variation du revenu) : si < 0, bien inférieurs. Si 0<e<1, bien normal. Si >1, bien supérieure. 2) élasticité prix (variation de la demande sur variation des prix). Calcul d'une élasticité prix croisés (variation de la demande de Y sur variation du prix de X). Si = à 0, bien indépendant ; si > 0 bien substituable, si < 0 bien complémentaire.
2) Épargne: jusqu'en 1978 en France, augmentation du taux d'épargne des ménages (20 %), de 78 à 87 baisse (11 %) ce qui affecte la composante financière. De 87 à 2002, augmentation (environ 16 %) et augmentation du taux d'épargne financière (7 %).
=> Explication : crise économique (faibles croissance des revenus doux consommation pour conserver un minimum de consommation : effet cliquet), chômage (épargne de précaution), vieillissement de la population et facteurs sociaux culturel (BABEAU: instabilité du couple)
Remarque : enquête de LE DEM en 89 => taux d'épargne dépend de la part des plus de 65 ans dans la population, le taux d'activité des plus de 60 ans, des retraites versées et du taux d'activité des femmes. Au royaume-uni, faibles taux d'épargne car population âgée (15 %), taux d'activité des femmes élevées (60 %), faibles taux d'activité des plus de 60 ans (15 %) et retraites élevé. Au Japon, fort taux d'épargne car population âgée, retraitée faibles (5 %), taux d'activité des femmes de 53 %. Seules le fort taux d'activité des plus de 60 ans peut faire baisser le taux d'épargne. En France, position moyenne : taux d'activité des plus de 60 ans et de 11 %, pour les femmes 54 %, mais retraite élevée 12 % du pib.
Quelle est la conception de l'épargne chez les classiques et chez KEYNES ?
1) Classiques: épargne accroît le potentiel de consommation futur. Il existe un marché financier est confronte l'investissement et l'epargne en fonction du taux d'intérêt. Loi de SAY : l'homme qui s'applique à créer un produit doit pouvoir trouver en face de lui d'autres hommes qui auront les moyens de l'acheter. La monnaie n'est qu'un intermédiaire des échanges. Lorsqu'un producteur a terminé un produit son désir et de le vendre pour que la valeur de ce produit ne chôme pas entre ses mains. => les produits s'échange contre des produits. Implication : impossibilité d'une crise de surproduction généralisée, chacun est intéressé à la prospérité de tous, les importations sont favorables à la vente des produits nationaux. C'est l'épargne qui entraîne l'investissement.
2) WICKSELL: taux d'intérêt naturel (assimilé au taux de profit) et instable tandis que le taux d'intérêt monétaire reflète les comportements bancaires. Si taux d'intérêt naturel supérieur au taux d'intérêt monétaire, rentabilité du capital s'améliore par rapport au coût du crédit =>effet de levier. KEYNES: ajustement entre épargne et investissement ne s'établit pas sur la variation du taux d'intérêt sur un marché financier, mais par la variation du produit et de l'emploi. Économie monétaire. Les ménages répartissent leurs revenus entre consommation et épargne, et leur épargne entre monnaies et titre (rôle du taux d'intérêt avec préférence pour la liquidité). L'augmentation de l'epargne freine l'activité car à limiter la demande effective et les investissements.
Quels sont les théories de la consommation ?
1) (i) Fonction de conso keynésienne ( C= cY + C0), loi psychologique fondamentale (en moyenne, les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que le revenu augmente, mais non d'une quantité aussi grande que l'accroissement du revenu). 0<Pmc <1 et constante, PMC décroissante avec le revenu, et > à la Pmc. Rôle du multiplicateur: l'epargne n'est donc pas un préalable à l'investissement. L'investissement entraîne à travers à l'effet multiplicateur l'epargne.
Remise en
...