Economie générale et monétaire
Cours : Economie générale et monétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar houssein • 6 Mars 2012 • Cours • 10 484 Mots (42 Pages) • 1 013 Vues
Economie générale et monétaire
Introduction
L’objet de la science économique
Les besoins humains sont illimités : à cause des besoins à caractère relatif. Besoin : sentiment de manque pouvant être comblé par la consommation de biens ou de service.
Les ressources sont limitées : les ressources servent à satisfaire les besoins. L’économie ne s’intéresse qu’aux biens économiques et qui sont limité par rapport aux besoins.
La rareté impose des choix : il est impossible de créé tous les biens qui satisfait tous les besoin, il faut donc choisir les biens qui vont être produits. Quoi produire ? Comment ? avec quelles ressources ?Quels procédés ?Et pour qui ?
Définition de la science éco de Paul Samuelson (1915-2009) : « l’économie est la façon dont l’homme et la société choisissent avec ou sans recours à la monnaie, d’employer des ressources productives rares qui sont susceptibles d’emplois alternatifs pour produire divers biens, et les distribuer en vue de la consommation, présente ou future, des différents individus qui constituent la société »
Les méthodes de la science économique
Le raisonnement économique : il s’agit de s’interroger sur les relations qui existent entre différentes variables économiques. Ex : lien entre prix et quantité
Loi : raisonnement théorique destiné a donné une représentation des liens entre les variables économiques. A partir de ces lois, on va produire des règles qui seront destiné aux individus.
Les Lois sont dégagées sur des hypothèses.
Hypothèse : simplification de la rareté qui rend possible la formulation de théories compréhensibles et utilisables.
Ce raisonnement économique est une démarche scientifique. Elle est inductive (On part de l’observation pour en donner des hypothèses) et déductive (à partir des hypothèses on établit des lois mais on vérifie les lois par des observations)
L’économie positive et l’économie normative : A. COMTE au 19ième siècle crée l’école du positivisme.
L’économie positive est une économie factuelle avec une recherche d’explication objective. Le but est de rechercher pourquoi l’économie fonctionne comme elle le fait.
L’économie normative est une économie d’ordre morale, c’est-à-dire une économie qui produit des prescriptions mais basé sur des jugements de valeur. Elle définit ce que doit être les comportements et donc les lois qu’elle prescrit sont liées à ces hypothèses basées sur des jugements de valeur.
dans la confrontation entre l’économie positive et normative se pose la question de la décision.
Les méthodes d’analyse : limite de la science économique : on n’observe pas la même chose selon l’angle de vue.
2 démarches fondamentales de l’analyse économique :
Individualisme méthodologique : méthode d’analyse des faits économiques et sociaux à partir des comportements individuels.
Holisme : Méthode d’analyse qui considère que les comportements s’inscrivent dans un contexte global-normes d’une société, d’une catégorie sociale d’appartenance-qui doit être étudié.
Il en découle la macroéconomie et la microéconomie. Les 2 notions sont autonomes et il n’existe pas de pont entre les 2. Les conclusions macroéconomique ne sont pas transférable au niveau microéconomique et inversement.
Partie I : la pensée économique avant la science économique
Chapitre 1 : la pensée économique avant la science économique
Les précurseurs
La période antique
Hésiode (VIIIe avant JC) : travail fondement de la société
Xénophon (Ive avant JC) : il a écrit un livre sur la gestion d’un domaine agricole « oikou nomos »=loi de la maison. C’est un disciple de Socrate.
Platon (-423, -347) :
cité idéale, monnaie et pouvoir politique : C’est un disciple de Socrate. C’est une époque agité avec la révolte des pauvres. Il y avait beaucoup d’inégalité même entre les personnes libres. L’économie était stagnante parce qu’il n’y avait pas de progrès technique. Le seul moyen est de prendre au riche pour donner au pauvre donc économie instable. Un de ces ouvrages : « La république ».
Aristote (-384, -322) :
Il distingue valeur d’usage (=valeur en terme d’utilité) et valeur d’échange (=la valeur que le bien a sur le marché (ex : quand il y a une monnaie c’est son prix))
Il s’interroge sur la nature de la monnaie : il justifie l’existence de la monnaie. Avec la monnaie plus besoin de réciprocité donc plus de troc.
Il s’intéresse au prêt à intérêt : il le condamne car il n’y voit qu’une dimension : l’emprunteur est un nécessiteux.
La pensée scolastique
Thomas d’Aquin (1224-1274) :
propriété privée : « ce qui appartient à tous n’appartient à personne ». Il est favorable à la propriété privé d’un point de vue réaliste.
juste prix : le prix est juste quand il est bénéfique ç ‘acheteur et au vendeur. C’est quand les deux sont libres de faire leurs choix donc c’est la concurrence.
Prêt : il interdit le prêt au nécessiteux et distingue lorsque le préteur s’associe à l’emprunteur pour prendre un risque.
Nicolas Oresme (1320-1382) : utilité sociale des instruments économiques : les instruments de l’économie c’est à dire les finances du royaume et la monnaie doivent être utile socialement et être au service de la société et non au service des puissants.
Le mercantilisme
Les caractéristiques du mercantilisme selon Eli Heckscher (1879-1952)
Accroissement monétaire indispensable à la croissance économique : il faut crée de la monnaie pour qu’il y est croissance économique.
Vendre plus à l’étranger qu’on lui achète pour renforcer la puissance de la nation donc on se procure
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