Economie générale - BTS Communication: baisse de la capacité de production en 2008 et 2009 chez les constructeurs automobiles
Mémoire : Economie générale - BTS Communication: baisse de la capacité de production en 2008 et 2009 chez les constructeurs automobiles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yonata • 5 Avril 2013 • 2 117 Mots (9 Pages) • 1 238 Vues
QUESTION 1 :
Pour quelles raisons, les constructeurs automobiles ont-ils réduit leur capacité de production en 2008 et en 2009 ?
Les constructeurs automobiles ont réduit leur capacité de production car nous sommes dans une économie de marché où il doit y avoir équilibre entre l’offre et la demande. Si la demande baisse, l’offre doit forcément suivre sinon il risque d’y avoir une surproduction.
QUESTION 2 :
Comment évolue la demande de véhicules industriels en France en 2009 et au premier semestre 2010 ? Quels éléments sont susceptibles d’expliquer cette évolution ?
La demande de véhicules industriels en France en 2009 et au premier semestre 2010 n’a cessé de chuter. Effectivement, comme le montre le rapport annuel 2010 du CCFA, pour l’année 2009, les ventes de véhicules industriels étaient en baisse (-38%) et au premier semestre 2010, elles poursuivaient leur recul (-24%). Cette évolution s’explique par la crise économique. En effet, en France, les entreprises sont confrontés à un recul de l’activité qui entraîne non seulement une réduction de l’utilisation des véhicules industriels.
Moins utilisé, le parc de véhicules industriels n’a pas besoin d’être renouvelé comme il l’était auparavant. Il ne faut pas oublir que les entreprises sont frileuses : elles hésitent à faire des investissements supplémentaires dans cette période de fragilité économique. Elles préfèrent garder leur trésorerie, le cas échéant, ou éviter de s’endetter encore plus.
QUESTION 3 :
Expliquez la phrase suivante : « cependant, le problème de la compétitivité en France, pays où ils produisent le plus et où ils se fournissent beaucoup, constitue un frein au développement, sur lequel devraient porter d’importants et rapides efforts. »
Les entreprises automobiles françaises sont confrontées à un important problème de compétitivité. En effet, plus un produit a un coût de revient important, plus il sera vendu cher. Or les entreprises automobiles françaises qui produisent en majorité en France et qui se fournissent également essentiellement en France, sont pénalisées par le poids élevé des charges sociales sur les salaires et par une forte fiscalité qui pèsent lourds sur les prix de revient. Les entreprises pour rester compétitives sur le marché européen sont donc obligées de diminuer leur taux de marge qui est passé de 40% au début des années 2000 à 7% en 2008. Les pouvoirs publics, afin de les aider, ont donc mis en place des mesures pour alléger ces charges, notamment la suppression de la taxe professionnelle.
Question 4 :
Quelle externalité négative, liée à la commercialisation de véhicules automobiles, justifie l’intervention de l’état ?
L’externalité négative liée à la commercialisation de véhicules automobiles, justifiant l’intervention de l’état est le risque de pollution. En effet, de plus en plus, l’accent est mis sur toutes les formes de pollution et notamment sur les nuisances dues aux émissions de CO2. En France, l’état a mis en place des règlementations qui favorisent l’achat de véhicules neufs (prime à la casse) et des taxes sur les véhicules les plus polluants (malus).
Question 5 :
Appréciez le degré d’ouverture du secteur automobile français ainsi que son évolution.
Le degré d’ouverture du secteur automobile français est en évolution. En effet, malgré la crise, La France a augmenté ses parts de marché, tant en Europe (+0.8% pour les voitures particulières et +3.7% pour les véhicules utilitaires légers) que dans certaines zones émergentes. En 2009, leur part dans la production mondiale est passée de 8.2% à 8.7%.
Question 6 :
Sur quels fondements des théories de l’échange international repose la commercialisation des véhicules et des composants automobiles au niveau mondial ?
La commercialisation des véhicules et des composants automobiles au niveau mondial repose sur la théorie du libre échange qui préconise la suppression de toute entrave aux échanges. En effet, tous les pays sont libres d’acheter et de vendre à tout autre pays. Le libre-échange permet alors une spécialisation des pays dans diverses productions qu’ils vont pouvoir échanger contre celles qu’ils n’ont pas, ce qui se traduit par le commerce interbranches. Cependant, des disparités apparaissent car les différents coûts afférents à ces productions ne sont pas les mêmes pour tous. Effectivement, une production faite en France n’a pas le même coût de revient qu’une production effectuée en Chine, par exemple. En France, le coût de la main-d’œuvre est beaucoup plus important : les salaires, les charges sociales et la fiscalité ont un poids très pénalisant pour les constructeurs Français qui se retrouvent en concurrence sur un marché international où ils peinent à être compétitifs, d’autant plus qu’ils disposent de nombreux sites de production en France et qu’ils s’approvisionnent largement auprès de fournisseurs français, eux aussi pénalisés par cet environnement défavorable. C’est pour ces raisons que de nombreux économistes, même favorables au libre-échange, préconisent des mesures protectionnistes temporaires et qu’en réalité la plupart des pays appliquent un libre-échange aménagé (notamment accords régionaux : Union Européenne, Alena, Mercosur…).
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE D’UNE SITUATION JURIDIQUE
Premier travail
Analysez méthodiquement la situation juridique, puis rappelez à M. Pinson quelles sont les obligations du nouvel employeur (GALABIO) et des salariés de FLEURUS.
La SA Galabio a racheté la PME Fleurus. Cette PME a 25 salariés. Or, conformément aux articles L. 1224-1 du code du travail : « lorsque survient une vente tous les contrat de travail en cours au moment de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l’entreprise » et L. 1224-2 du code du travail : le nouvel employeur doit également s’acquitter des « obligations qui incombaient à l’ancien employeur à la date de la modification », en d’autres termes si une modification dans la situation juridique de l’employeur survient (succession, vente, fusion…), tous les contrats de travail en cours subsistent
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