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Economie et science

Compte rendu : Economie et science. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Octobre 2021  •  Compte rendu  •  1 253 Mots (6 Pages)  •  280 Vues

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Rapide avant-propos

Le texte suivant est un copié-collé d’une note de réflexion au cours d’une lecture. Je ne prétend pas trancher la question discutée, mais faire un portrait général de la réflexion possible. J’estimais pouvoir faire un développement méticuleux avec ma manière dans le but de trier mes pensées.

L’intérêt se trouve dans le fait que tous les économistes se sont posés la question : “L’économie est-elle une science”, mais peu ne se livrent à une réflexion détaillée de manière globale. Je souhaitais vraiment effectuer la réflexion point par point.

Je rappelle qu’il s’agit d’une fiche de lecture et donc il y a mention de “l’auteur” du livre que je lisais lorsque je rédigeais le texte.

Sur ce, bonne lecture.

L’économie est-elle une science ?

Le débat sur le caractère scientifique ou non de l’économie n’est pas récent. L’auteur mentionne toutefois un événement qui oppose les auteurs Pierre Cahuc et André Zylberberg de l’essai Le négationnisme économique aux « Économistes atterrés. » Les premiers accusent de politiques ou de militantisme une partie de la communauté des économistes, défendant l’idée de la discipline économique en tant que science expérimentale (comparable à la médecine ou à la biologie).

L’une des justifications fournies est la méthode de l’essai d’une mesure économique, effectuée sur deux groupes (populations) similaires.

Il s’agit d’un sujet qui fait débat, mais pour des raisons de confusion et d’absence du cadre général de réflexion.

Pour réfléchir à la question, il est nécessaire d’énumérer successivement certains points qui sont fondamentaux :

— Il existe un Réel, l’objet de l’étude des propriétés.

— La science est l’effort ayant pour but d’acquérir des connaissances sur ce Réel.

— La science utilise une méthode pour atteindre son but.

— Les individus effectuant l’effort scientifique sont des humains.

On considère alors les éléments suivants : le Réel, le procédé d’acquisition des connaissances, la méthode, les scientifiques.

En reformulant les points en question, cela donne :

— Existe-t-il un Réel ? (Question ontologique)

— (Si oui) Est-il possible d’acquérir des connaissances en étudiant ce Réel ?

(On n’a pas besoin de supposer l’existence de ces connaissances, puisque la réponse à la question précédente admet ou réfute directement ce point)

— Quelle est la méthode permettant d’acquérir ces connaissances ? (Question épistémologique)

— Quelles sont les caractéristiques des individus cherchant à acquérir ces connaissances ?

Avant de répondre à ces questions, il est nécessaire de souligner des caractéristiques des éléments explicités :

— Le Réel est objectif, indépendant de tout individu.

Il s’agit d’une position unanime. La négation de cette proposition revient à une sorte de relativisme ontologique, ou au solipsisme.

— Une connaissance est objective en elle-même, bien que son énonciation et son acquisition puissent être relatives au sujet.

Les sceptiques ou relativistes épistémologiques répondront l’inverse.

— La méthode, conçue par les humains, n’est pas nécessairement infaillible.

Ce point-là me semble consensuel.

— Les humains ne sont pas nécessairement capables d’acquérir parfaitement la connaissance du Réel.

(Pour le dernier point, tous les mots sont importants. Les humains peuvent acquérir des connaissances, mais il n’est pas nécessaire qu’ils le fassent, et cela l’est encore moins de manière parfaite.)

Une fois nous avons posé le cadre de l’étude de la question, il est temps d’énoncer les réponses concernant les sciences dites « dures », puis les comparer avec la « science économique » :

— Il existe un Réel, indépendant des individus.

— Pour une majorité de scientifiques, il est possible d’acquérir des connaissances de manière approximative et structurelle sur ce Réel (réalisme scientifique, réalisme structurel). Pour le reste (qui sont des “anti-réalistes”, sans nier la réalité), la science n’est qu’un instrument de prédiction, n’offrant aucune connaissance sur le Réel (instrumentalisme scientifique).

— La méthode scientifique comporte la théorie (qui se veut rationnelle, logique) et l’expérience. La validité de la connaissance est déterminée par la corroboration d’un ensemble de théories (c’est-à-dire la correspondance d’un ensemble de théories aux observations ou expériences).

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