Economie du Brésil
Étude de cas : Economie du Brésil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Banken • 3 Avril 2019 • Étude de cas • 1 007 Mots (5 Pages) • 357 Vues
Loïc Charbonnier
Economie : Le Brésil
Objet : La croissance économique brésilienne
A l’attention de monsieur le président directeur général.
Monsieur,
le Brésil est un grand pays ayant connu une forte croissance économique. En 2011, il s’est même hissé jusqu’à la 6e place des puissances économiques mondiales avec 14 300,7 $ PPA 2011. La parité de pouvoir d’achat permettant l’expression dans une unité commune des pouvoirs d’achat des différentes monnaies à l’échelle mondiale et ainsi permettre de situer les pays sur une échelle de classement.
La croissance économique désigne l’augmentation de la production de biens et de services d’un pays sur une longue période. Si cette dernière est courte, on parle alors d’expansion économique.
Cependant cette croissance a dû laisser place à une forte récession, nous allons donc chercher à en comprendre les raisons puis les analyser : dans un premier temps, nous parlerons des moteurs de croissance économique brésiliens puis nous chercherons par quels moyens ce pays pourrait mieux se développer.
I. La croissance économique brésilienne
a) Les différents moteurs économiques
Pour commencer, le Brésil est une ancienne colonie portugaise ayant obtenu son indépendance en 1822. Le métissage de la population (Caucasiens, africains et amérindiens) propose une forte valeur de solidarité nationale. Les manifestations politiques et les culturelles populaires telles que la Samba, le Carnaval et le football en sont de parfaits exemples.
De plus, la sidérurgie (1er producteur mondial de fer) et l’export massif de matières premières issu de l’exploitation pétrolière et agroalimentaire (culture et transformation des produits agricoles) intensive a contribué grandement à la croissance du PIB tant que les acheteurs telle que la Chine (premier partenaire du pays) passaient commande. Le pays a connu donc une croissance intensive endogène en investissant dans ses systèmes d’exploitation déjà existants.
b) Les effets de la croissance économique
De 1990 à 2011, le PIB et le RNB par habitant ont connu une forte hausse (respectivement +43% et +47%) pourtant dès 2011, le PIB baisse de 30% pour revenir à la valeur de 1990. La hausse vécue en 21 ans est revenue à son point d’origine en l’espace de 3 années. En revanche, le RNB quant à lui a continué son ascension en augmentant de 2,2%.
Le taux de chômage de la population active ayant augmenté de 81% en l’espace de 21 ans et les taux d’emprunts minimum atteignant les 20% a augmenté le coût des crédits. Les brésiliens consomment donc moins, de par ce fait produisent moins et l’investissement décline. On entre alors dans un cercle vicieux. Tout allait bien tant que la bancarisation de l’économie en pleine croissance permettait l’accès à l’emprunt à faible taux mais ce système économique n’est viable que lorsque l’économie se porte bien. Une crise et tout s’effondre.
Les jeunes connaissent un taux de chômage décru (-40.47% entre 2000 et 2011). Ce phénomène peut s’expliquer grâce aux facteurs de l’IDH (indice de développement humain) ayant permis de l’augmenter continuellement (+24.17% de 1990 à 2014). Certains facteurs moteurs de ce dernier sont :
- La durée moyenne de scolarisation (+188% de 1990 à 2014) repoussant l’entrée dans la vie active,
- L’espérance de vie à la naissance (+14.09% de 1990 à 2014) permettant une croissance démographique à condition que le nombre de naissances stagne ou augmente,
- Le nombre d’utilisateurs d’internet (+1886.21% de 2000 à 2014) permettant un accès à l’information, la communication et la culture facilité.
Nous constatons également que certains vastes programmes sociaux avaient sorti environ 40 millions de brésiliens de la pauvreté mais suite à certaines erreurs politiques, problèmes d’inflation et de chômage, la tendance s’inverse. Le facteur politique reste donc clé dans l’évolution de l’économie brésilienne.
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