ESP - Epistémologie
Commentaire de texte : ESP - Epistémologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emiee • 22 Janvier 2017 • Commentaire de texte • 1 957 Mots (8 Pages) • 733 Vues
A cet effet, j’ai choisi l’article de WACHEUX Frédéric, maître de conférences à l’université Paris 1. L’article est intitulé : La gestion des ressources humaines et l’épistémologie du quotidien.
Depuis bien longtemps, les chercheurs s’intéressent à l’organisation au sein des entreprises particulièrement à la gestion des ressources humaines. C’est un sujet fort fascinant en recherche sur les sciences de gestion. Dans cet article, l’auteur montre comment arriver à lier les deux versions sur la recherche en gestion des ressources humaines. D’un côté, il y a le chercheur qui tente de théoriser les pratiques des acteurs au sein d’une organisation et d’autre part, il propose des axes de propositions pour la pratique des tâches du quotidien. Il traite aussi bien des dimensions des cadres théorique et pratique mais aussi de l’impact des problématiques de management. Pour WACHEUX, il s’agit de « donner une résonance pratique aux théories et une rationalisation pratique aux théories ».
Le plan de cet analyse sera donc de procéder à une synthèse concise tout en dégagent les idées principales. A partir là, une analyse critique s’ensuivra.
Pour pouvoir assurer une analyse du management des ressources humaines, WACHEUX se sert de « l’environnement social de proximité ». Les différents travaux sont en lien avec l’espace de travail qui constitue le fil conducteur de ces recherches. Cela s’avère réaliste car nous constatons que beaucoup de travaux de recherche se tournent sur l’espace de travail. Pour l’auteur, il y a une relation entre le management du personnel et la performance de l’entreprise où est mobilisé ce personnel. Rappelons un peu ce qu’est le centre de cette étude : la gestion des ressources humaines. La GRH est la discipline qui assemble toutes les pratiques pour développer le potentiel intellectuel ou physique et administrer toutes les ressources humaines au sein d’une organisation. Pour une bonne gestion de ces ressources humaines, il faut arriver à les mobiliser et cela, pour tous les niveaux hiérarchiques ou de compétences. Et dans tous les cas, il est toujours possible de bien administrer ces hommes pour rendre l’entreprise plus compétitive. Toutefois, bien des recherches se tournent plus vers les apports de ce personnel et pas directement sur le personnel. De là, les chercheurs se préoccupent dorénavant du culte de l’individualisme et non plus du collectivisme. Dns une entreprise, la gestion des ressources humaines se fait de manière individuelle. Le salarié est de plus en plus impliqué dans toutes les démarches de l’organisation. Or, cette implication du salarié peut se révéler plus ou moins compliqué. Ce sont les recherches empiriques qui démontrent cela. Toutefois, il existe des contraintes à ces mécanismes, contraintes du fait de « la durée de vie » de la recherche entre autres.
De façon classique, les salariés coopèrent et travaillent ensemble afin de trouver des solutions adéquates. Ils évoluent dans un « environnement social de proximité ». En donnant la définition de l’ESP, WACHEUX déclare que c’ « est un espace d'intuitions, de relations et d'actions (logique individuelle) ». Cependant, dans cet ESP, tout n’est pas perçu. C’est là qu’intervient le chercheur qui « participe à la construction sociale et de l’ESP des acteurs », selon WACHEUX. Le salarié évolue dans un milieu qui détermine les caractères de son appartenance à un groupe donné. Il s’agit ici de l’ESP. Ce sont les salariés eux-mêmes qui le construisent et le définissent. Ils interagissent au quotidien avec cet ESP. En outre, chaque salarié doit sentir que son rôle au sein de l'entreprise et que sa chaîne de travail est important. Ce sentiment d'appartenance doit avoir des repères de bonne conduite applicables par tous. Les principes ne sont efficaces que s'ils sont respectés par chacun des collaborateurs. Si l'un des responsables passe outre, c'est toutes les valeurs qui s'effondrent. Les acteurs tiennent en compte cet ESP et son management en devient des plus complexes. Ainsi les chercheurs se préoccupent d’avantage de la « réalité quotidienne » des salariés. D’après WACHEUX, les salariés forment une « collectivité d’individus » selon la vision des chercheurs. Il y a de ce fait, deux statures qui sont reliées à savoir, la dimension individuelle et la dimension organisationnelle. La recherche empirique ne doit pas passer outre de l’interaction des parties prenantes au risque d’une difficile interprétation par la suite.
L’épistémologie du quotidien permet une perception de l’ESP. Ce concept serait défini, par WACHEUX, comme étant « la volonté de comprendre un espace / temps cristallisé dans des routines et, en même temps, sans cesse réinventé dans l'esprit et la forme par les acteurs, pour leur permettre d'agir individuellement et collectivement». Cela se termine par une sorte d’harmonie sociale. Ces salariés vivent en parfaite symbiose. L’épistémologie du quotidien en explicite bien le principe. Toutefois, les recherches sur les sciences sociales sont plus ou moins imprécises. Et pour cela, l’interaction des individus dans une organisation quasi-permanente comble ces lacunes. Ces interactions sont modélisées par leurs expériences, leurs représentations d'une réalité idéale et sans défaut. Ces facteurs sont des éléments clés pour le recueil et l’étude des paramètres d’une organisation. Ces études sont pour ainsi dire réalisées par un chercheur. Un chercheur qui, en sciences sociales, aide à la compréhension de l’environnement. Ils donnent la possibilité aux individus de gérer de la meilleure manière possible les activités d’une entreprise. Force est de se demander à quel moment le chercheur intervient ? Il n’est pas pour autant seul dans ces démarches. Les acteurs sont tous concernés, ils « sont confrontés à un questionnement extérieur qui stimule une rationalisation contextuelle individuelle ».
La gestion des ressources humaines construit les ESP des acteurs. Le chercheur soutient les individus (salariés et dirigeants) afin qu’ils discernent un peu mieux leurs agissements de la vie quotidienne. C’est pourquoi, il est important de savoir à quel niveau se situe le chercheur par rapport à l’artefact méthodologique qui représente pour la gestion des procédures, tout document identifié au sein d'un processus. Cet artefact se déroule en trois phases. Par contre, la dernière phase (Accumulation et action (énoncé repris et formation des acteurs), sujet d’étude de l’épistémologie, demeure une problématique en démarche méthodologique. Or les deux premières (Interprétation et explication (pertinence local) et Formalisation théorique (rationalisation et démonstration)) appartiennent à la recherche empirique.
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