Comment mesurer les inégalités économique?

Épreuve composé page 301

Partie 1 :

Les inégalités sont des différences entre les individus ou groupes sociaux qui se traduisent en terme d'avantage ou de désavantage et qui fondent une hiérarchie entre les individus ou groupes .

Comment mesurer les inégalités économique

Les inégalités économiques sont dues aux différences de ressources économiques. Elles correspondent principalement aux inégalités de revenus, c'est à dire aux inégalités de salaires, de retraites, … etc et aux inégalités de patrimoines (mobiliers, immobiliers) qui correspondent à l'ensemble des biens d'un groupe, d'une communauté ou d'une collectivité . Mais pour pouvoir parler d’inégalité il faut pouvoir les mesurer . Pour mesurer ces inégalités on peut découper l'effectif des ménages des 10% les plus pauvres jusqu'au 10 % les plus riches. On appelle alors décile le montant de la ressource économique qui permet de séparer les ménages en tranche de 10 % : elle s'étend de D1 à D9 où D5 est la médiane. Pour exprimer les inégalités économiques nous pouvons calculer le rapport D9/D1 . Une représentation graphique appelée, courbe de Lorenz , permet de visualiser la concentration des richesses selon le pourcentage de la population qui la détient. Plus la courbe de Lorenz est éloigné de la diagonale ( distribution des ressources économiques parfaitement égalitaires) plus l'inégalité est forte .De nos jour l'inégalité économique se fait plus ressentir dans les inégalités de patrimoines : les 10 % les plus riches de la population possèdent presque la moitié du patrimoine

Montrer qu'il existe toujours des inégalités de genre :

Le terme genre désigne une construction sociale, il se réfère à la masculinité (ou à la virilité) et à la féminité, qui sont des notions fluctuantes et subjectives, liées aux normes et valeurs d'une société donnée à une époque donnée, Il sert à évoquer les rôles qui sont déterminés socialement, les comportements, les activités et les attributs qu'une société considère comme appropriés pour les hommes et les femmes. Le genre n'est pas figé : il est en évolution et en mutation constante en fonction de l'environnement socioculturel et des normes d'une société. La différence sexuelle biologique n’est pas, en soi, une inégalité. Mais, on a constaté que, dans une très grande majorité des sociétés, s’exerçait une domination des hommes sur les femmes .A partir d’une différence biologique a donc été construite une inégalité sociale.

Malgré une amélioration du statue de la femme dans la société de nos jours ; de nombreuse inégalités persistent: les salaires féminins demeurent plus faibles que celui des hommes ( même si l’écart moyen de salaire s’est réduit au cours du temps) ; c'est en partie parce que les femmes demeurent à l’écart des postes à responsabilités les mieux rémunérés, et qu’elles sont plus souvent employées dans des secteurs où les salaires sont bas tels que les services, le commerce ou l’aide à la personne par exemple. Les emplois à haute responsabilité demeure en majorité des emplois masculins : Fin 2005, elles ne représentaient que 7% des préfets, 14% des recteurs et 6% des dirigeants de juridictions nationales. Elles sont plus touché par le chômage

L'un des rare domaine où la femme est de loin devant l'homme est lors du travail domestique ! En moyenne, les femmes consacrent 3h52 par jour aux tâches domestiques, en 2010, contre 2h24 pour les hommes. Avec l’arrivée d’un enfant, ce partage inégal perdure, voire se creuse.

L’état a bien conscience de ces inégalités et pour pallier à ce déséquilibre elle a mit en place en juin 2000 une loi sur la parité qui  impose aux partis politiques de présenter un nombre équivalent de femmes et d'hommes pour les scrutins de liste : élections municipales, régionales et européennes . Les partis qui ne respecte pas cette loi devront payer une amende Après 15 ans d'application cette loi n'a permis qu’une légère amélioration car les femmes reste sous représenté (seulement 26,9 % de femmes siègent à l’Assemblée nationale.)

Partie 2 :

Ce document, qui a été émis par le CREDOC (Le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) en 2010, est un graphique en bâton . Il présente le taux en pourcentage de départ en vacances suivant la catégorie sociale . Grâce au document, nous pouvons constater que les cadres professionnels intellectuels ont, avec 71 % , le taux de départ le plus important ; contrairement au '' restent foyer '' qui avec, 40% , possède le taux de départ le plus faible. Cette écart de , 31 point de % , s'explique par une inégalité économique . En effet un cadre, de part son travail, possède plus de richesses qu'un individu qui reste au foyer ( qui ne travaille pas ) De part sa richesse un cadre est plus apte à posséder plus de patrimoine qu'une personne qui reste au foyer. Cette inégalité économique engendre une inégalité sociale car de part la différence de revenu et de patrimoine les individus n'ont pas tous les mêmes moyens de partir en vacances . Nous pouvons aussi remarquer que la catégorie des ouvriers, des employés et des indépendants ont un taux de départ inférieur à l'ensemble de la population qui est de 53% . Pour les ouvriers et les employés cela est dû à des revenus faibles . Pour les indépendants cela peut s'expliquer par de faibles revenus ( si l'entreprise est mal en point ) mais aussi par le poids des responsabilités qui ne leurs permettent de délaisser leurs postes pour des vacances.

Partie 3 :

Les inégalités se construisent dans un rapport réciproque aux différences qui peuvent exister entre les individus. Louis Chauvel écrit : « Si chacun était identique aux autres, il ne pourrait exister d’inégalités ». Pour que les différences deviennent des inégalités, il faut qu’elles se traduisent par un accès inégal entre les individus, en raison de leur différence, à certaines ressources rares et valorisées. Leurs causes sont multiples et arbitraires , en effet comme nous le verrons par la suite leur existence est un phénomène social qui est relié à l’organisation sociale . Durant notre commentaire nous démontrerons que

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