Com 3030 - Travail Intégrateur 2

Suite à la lecture de la petite mise en situation intitulée « Histoire suisse », nous sommes en mesure, dans un premier temps, de faire une analyse à partir du schéma du processus de communication présenté ci-dessous. Ensuite, nous pourrons commenter l’histoire en expliquant si, selon nous, cette situation reflète la réalité.

1- Idées dans ma tête

La vieille femme trouve déplaisant que l’homme soit en train de manger la soupe qu’elle s’est servie sans même en avoir demandé la permission.

2- Mes filtres

Les filtres de la vieille femme se résument au préjugé que les Noirs sont pauvres. En effet, lorsqu’elle le voit manger, elle se dit que « c’est sans aucun doute un pauvre homme ». Elle associe donc cette situation à ce préjugé répandu dans la culture occidentale et, par pitié pour l’homme, elle le laisse faire.

3- Mon message

Sans rien dire sur les sentiments de frustration et de colère qu’elle éprouve, la dame va tout de même confronter l’homme en allant s’asseoir devant lui. Elle prend donc une autre cuiller et elle mange la soupe en compagnie de son « présumer voleur ». De cette manière, elle essaie de lui faire savoir qu’elle est consciente qu’il lui a pris sa soupe, mais qu’elle le permet par grande gentillesse ou plutôt par pitié pour l’homme. Ainsi, elle exprime son message en agissant, et non par la parole.

4- Filtres de l’autre

Quant à l’homme, il s’aperçoit qu’une vieille dame vient se joindre à lui pour manger la soupe qu’il s’est servi. Il prend pour acquis qu’étant donné son âge, la dame doit être désespérée d’avoir de la compagnie pour le repas et qu’elle est aussi probablement quelque peu dérangée, dû à la vieillesse. Cette déduction se fait à partir des stéréotypes qui existent sur les personnes âgées. En outre, sa culture lui a aussi appris à respecter les gens plus âgés que lui.

5- Compréhension de l’autre

L’homme croit que la dame recherche seulement de la compagnie pour le dîner et qu’il est inutile de lui expliquer qu’elle est en train de manger sa soupe. De toute façon, même s’il lui expliquerait, elle ne comprendrait peut-être même pas la réalité de la situation. Ainsi, principalement par respect et gentillesse, l’homme ne dit pas mot et laisse la dame déguster la soupe avec lui. De surcroît, lorsque la soupe est terminée, l’homme se lève et va chercher le repas principal qu’il partage également avec la vieille femme. Il a la conviction qu’il vient en aide à la septuagénaire en agissant ainsi.

6- Rétroaction

Dans cette situation particulière, il n’y aucune rétroaction verbale puisque les deux protagonistes ne se parle que pour se dire « Au revoir ». Ils n’ont pas discuté de la situation préférant rester muet par respect de l’autre. La seule rétroaction décelée dans ce cas se trouve dans le fait que les deux personnes continuent de manger ensemble, ce qui vient renforcer la perception de chacun sur la situation présente.

Le rôle de la

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