Cas d'entreprise Tissex
Documents Gratuits : Cas d'entreprise Tissex. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lamlam • 23 Avril 2014 • 939 Mots (4 Pages) • 660 Vues
Tissex est un groupe français entièrement consacré à la production et à la vente de tissus élaborés à partir de filsartificiels et synthétiques : 536 millions de chiffre d'affaires et une marge brute commerciale de 17% en 1983 n'ontcependant pas permis d'obtenir un résultat net très important. Une bonne maîtrise des techniques de fabrication(encollage, tissage, teinture, apprêt) et une collaboration technique très poussée avec les producteurs de fils ont jusqu'icidonné à Tissex la possibilité de résister aux autres concurrents français, ainsi qu'à la concurrence européenne et japonaise. Un chiffre d'affaires de 200 millions à l'exportation, principalement dans le Marché Commun, mais aussi auxÉtats-Unis, donne au groupe une dimension internationale.Les produits offerts sont très variés : il s'agit de tissus destinés à la confection masculine et féminine (soierie, polyester),à la doublure des vêtements, aux articles de sport (anoraks, sportwear ... ) et de maison (couettes, couvre-lits ... ), auxmatériels de protection (tissus techniques pour l'armée, la gendarmerie, les industries chimiques, pétrolières ... ), auxrubans d'impression (ultérieurement imprégnés d'encre) pour les machines-à-écrire et les ordinateurs.Depuis trois ans, quelques investissements ont été réalisés pour rénover l'outil industriel de l'entreprise : il convient depoursuivre cette politique pour tenir sa place dans la compétition internationale.Henry Bonnet, nouveau directeur général, doit évaluer la performance du groupe, et définir les axes d'une stratégie pourles trois prochaines années. Il fait à haute voix le point de la situation :
« Nous disposons de cinq usines situées pour la plupart dans la région
lyonnaise, mais, depuis le rachat de St-Renard en 1980, nous disposons de deux
autres usines à Roubaix dans le nord de la France.Ce rachat nous a apporté un chiffre d'affaires de 123 millions de francs en
1983, en grande partie produit par l'activité « doublure ». Toutefois, ce qui nous
intéressait dans St-Renard, était l'activité « tissus techniques ». Jusqu'ici, notre
activité dans ce domaine était très marginale : disons 4 à 5 millions de chiffre
d'affaires en 1980. Nous avons regroupé toute la production sur Roubaix, et aujourd'hui, nous représentons 30% du marché avec 33 millions de francs de
chiffre d'affaires. Sur un marché qui progresse de 9% par an en moyenne, un tel
chiffre est appréciable, d'autant que lamarge brute de cette activité représente
plus du double de la moyenne du groupe.
Les concurrents n'ont pas tardé
faire leur apparition, principalement les
textiliers du Nord ( surtout Guillez, qui aréalisé 20 millions de chiffre d'affaires
en 1983) qui, comme nous, ont commencé exporter. Les autres sont plus petits :
5% à 10% du marché chacun, principalement des Français. Pour le moment, nous
sommes bien protégés par lesspécifications de nos clients. L'exportation
commence doucement, mais nous ne sommes pas pressés. Nous sommes sûrsde
notre savoir-faire : les Allemands et les Anglais ne pourront pas nous rattraper
tout de suite. De toute façon, chaque pays possède encore ses propres normes
dans ce domaine. Il y a tout juste une centaine de clients en Europe quicherchent
d'abord du service.
Pour la doublure, les choses sont bien
...