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Cas d'entreprise Electrica

Note de Recherches : Cas d'entreprise Electrica. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Avril 2014  •  736 Mots (3 Pages)  •  6 122 Vues

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Cas Electrica

1- Enjeux de la GPEC

Electrica est un grand groupe d’envergure internationale (présence dans 130 pays). L’entreprise poursuit une stratégie de croissance externe très dynamique. Celle-ci lui a permis d’augmenter rapidement son chiffre d’affaires (+ 97% entre N-2 et N+2), de se positionner sur de nouveaux marchés (stratégie d’internationalisation) et sur des domaines d’activité stratégique. Ce positionnement implique un recentrage sur l’électricité et les automatismes. Le groupe a conservé une bonne situation financière. Il multiplie par 2.5 son résultat d’exploitation sur la période N-2 à N+2.

Sur la même période, les effectifs ont augmenté de près de 21%, notamment dans les pays émergents afin de profiter de leur croissance importante. Par conséquent, la place de l’Europe, et plus spécifiquement de la France, se réduit. L’Europe représente moins de la moitié du CA (45%) et des effectifs (41%). Quant à la France, ses effectifs ne pèsent plus que 18% dans ceux du groupe et sa position continue à s’éroder lentement chaque année (entre 2005 et 2007, les effectifs français ont baissé d’environ 2%). La part de la France va continuer à diminuer. L’entreprise en effet, affiche nettement sa volonté de se développer à l’international et de poursuivre sa politique réorganisation et de rationalisation de son appareil productif, en France et aux EU notamment la France connaitra de nouvelles fermetures de sites prochainement.

Ainsi, le contexte de la GPEC renvoie à une entreprise dont la situation financière est saine, mais qui connait des mutations très importantes (évolution de l’activité, stratégie de développement à l’international et politique de rationalisation de l’appareil productif). Sachant que le premier enjeu de la GPEC est économique, la politique de GPEC doit accompagner les évolutions stratégiques.

Le deuxième enjeu de la GPEC est social. Ceci est d’autant plus vrai que l’entreprise s’affirme comme un acteur du développement durable. Bien traiter la dimension sociale engage sa réputation. La politique de GPEC doit permettre de mieux répondre aux attentes des salariés et de les rassurer sur leur avenir. En effet, de nouveaux indicateurs montrent que la situation sociale est tendue, notamment chez les salariés les plus âgés (malaise des salariés ayant plus de 15 ans d’ancienneté). Le baromètre social ne porte, par ailleurs, que sur des cadres et les résultats seraient certainement encore plus mauvais auprès des ouvriers. Ainsi, les salariés sont des attentes fortes en matière d’évolution et de pérennité de l’emploi (seuls 69% des cadres interrogés sont satisfaits de la sécurité de l’emploi) et s’inquiètent de la situation de leur entreprise en France (ils se disent mal informé de la stratégie pour la moitié d’entre eux). Le climat social est dégradé. La GPEC doit donc permettre d’améliorer la vision des salariés de leur avenir dans l’entreprise. Elle doit accompagner l’évolution des emplois et des métiers dans l’entreprise, donner aux salariés la possibilité d’améliorer leur employabilité et favoriser la mobilité, notamment géographiquement en fonction des regroupements de sites. Le dialogue avec les organisations syndicales sera ici central pour améliorer le climat social.

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