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BTS 1A DEVOIR 2 Economie-Droit

Synthèse : BTS 1A DEVOIR 2 Economie-Droit. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2019  •  Synthèse  •  2 400 Mots (10 Pages)  •  570 Vues

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Première Partie – Economie Générale

Sujet : La croissance de l’Afrique

La croissance actuelle des nations en développement va radicalement modifier l’aspect du monde au XXIe siècle, qui va connaitre un mouvement de rééquilibrage Nord/Sud de grande ampleur.

Depuis 2000, le continent Africain est en plein développement avec près de 6% de taux de croissance annuel en moyenne (A titre de comparaison, il a dépassé les tortues européennes mais pour le moment talonne les dragons asiatiques).

Question 1 : Vous exposerez les facteurs de la croissance africaine.

I. Quelles sont les facteurs de la croissance Africaine

L’Afrique a pour principale ressource sa population et a la croissance démographique la plus rapide du monde. « Selon les prévisions, un pays comme le Nigéria pourrait avoir plus d’habitant que l’Inde à la fin du XXIe siècle ». (Près de 200 Millions d’habitants pour le Nigéria, alors que l’Inde tourne à un peu plus de 1 Milliard 330 Million d’habitant.) L’Afrique dispose d’une population relativement jeunes (40% des africains ont moins de 15 ans). Cette population est jeune et dynamique, elle dispose des taux de scolarisation et de qualifications parmi les plus bas du monde, plus particulièrement en Afrique subsaharienne. D’où la nécessité de développer des infrastructures et des services d’éducation et de santé à la hauteur des besoins des citoyens, et d’assurer leur accès aux ressources élémentaires comme l’eau et l’électricité.

Depuis 2000, l’Afrique jouis de : la hausse de l’investissement et de l’épargne, l’accélération des exportations, l’amélioration du cadre juridique et surtout la demande des consommateurs issue d’une nouvelle classe moyenne. Ces nombreux secteurs ont soutenu la croissance Africaine. L’Afrique doit soutenir l’évolution d’une nouvelle classe moyenne, qui, de par sa demande, dynamise l’économie et intègre de nombreuses jeunes générations dans le processus de développement. C’est pourquoi cette croissance doit être inclusive et permettre une réduction globale et durable de la pauvreté.

L’Afrique pourrait être un très bon secteur pour la création d’entreprises et d’emplois. Cependant, le faire serait se confronté à de nombreux problème. Les travailleurs sont peu ou très peu qualifiés (il faudrait formées la main d’œuvre) et possède une santé fragile. Les Etat occidentaux devraient mettre en place un plan Marshall pour l’Afrique (un plan Marshall pourrait servir à développer industriellement, économiquement et socialement les pays d’Afrique)

Le secteur de la téléphonie connait une très forte croissance depuis quelque année en Afrique (depuis 2000). Avant 2000 l’Afrique avait moins de téléphone portable que Tokyo (quasiment 8 Millions de Tokyoïtes). En 2013 l’Afrique disposait de 650 Millions de téléphones portables. On remarque bel bien qu’ici le secteur de la téléphonie est en forte croissance. Les opérateurs et équipementiers tels que : Orange, Vodafone, Huawei et bien d’autres se sont accaparés le marché Africain de la téléphonie. La Téléphonie est l’un des secteurs clé si ce n’est le secteur clé en Afrique, que ce soit pour les investisseurs, pour les Etats mais aussi pour les clients et employés. Ce secteur est un boost pour l’économie de ces pays. Les investisseurs y gagnent car l’Afrique est l’un des continents les plus peuplés (+ 1,300 Milliards). Quant aux Etats, eux, ils peuvent par le biais de la téléphonie offrir des emplois à leurs populations (la téléphonie est une source importante de recettes fiscales pour les états). Et quant aux Africains eux, ils peuvent trouver un revenu qui leur permettra de se nourrir (dans cette situation un emploi au sein de ces opérateurs) mais aussi un moyen de communication qui leur permettrait de se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde.

La croissance est une condition préalable au développement. C’est pourquoi l’Afrique se doit de disposer de toutes les cartes en mains afin de pouvoir se développer. Cependant ce développement ne se fera pas sans l’aide des puissances étrangère.

II. Pour quelle raison les investisseurs choisissent-ils de s’implanter sur le continent africain et quelle sera l’indice des IDE sur la croissance Africaine.

On considère qu’il y a un investissement direct à l’étranger lorsqu’une entreprise détient au moins 10% du capital ou des droits de vote d’une autre entreprise.

Comme on a pu le voir dans la partie 1, l’Afrique est un continent très riche, et ce, sur divers aspects. De par sa population, soit 1,300 milliards d’individus ; ses ressources (agriculture : arachide ; matières premières : minerais & métaux, le pétrole, le bois ; ses paysages, les animaux… ce qui permet le développement du tourisme) c’est un continent qui attire de nombreux investisseurs comme L’Union Européennes, la Chine, les Etat Unis d’Amérique, Les Emirats Arabes Unis… (En termes d’IDE les plus gros investisseurs en termes de projet sont les Etats Unis d’Amérique, La France et La Chine).

Mais c’est aussi dû à une très forte croissance de la demande des marchés (explosion de la loi de l’offre et de la demande. Exemple avec le cacao, les matériaux qui composent nos téléphones et tout autres appareils électronique comme le plastique, le cobalt, le lithium, le zinc…) et des nouvelles classes moyennes. Grâce à 10 années de croissance extraordinaire les ménages africains connaissent une amélioration de leur pouvoir d’achat.

Le marché de la téléphonie est un secteur extrêmement important pour les investisseurs (en IDE). Car en Afrique il n’y a pas un pays qui se ressemble, les profils sont tous différents les uns des autres. Par exemple plus de la moitié des maghrébins possèdent un téléphone ; 40% des Ivoiriens, des Camerounais ou Sénégalais possèdent un téléphone portable. Ce n’est pas en Afrique que les consommateurs manquent, des pays comme la République démocratique du Congo sont encore peu équipés. Ou bien même des pays très peuplés comme le Nigéria avec quasiment 200 Millions d’habitant. En 2000, l’Afrique avait moins de téléphones portables que la ville de Tokyo à elle toute seule. En 2013, l’Afrique avait 650 millions de portables (soit environ 643 Millions de portables de plus que pourrait avoir la ville de Tokyo a la même époque). Les géants de la téléphonie comme Vodafone Orange ont pris d’assaut le continent en comprenant très rapidement tout l’intérêt de ce continent. Cependant un

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