Thèmes de documents pour la diffusion des débats économiques actuels et l'utilisation de commentaires externes
Commentaire de texte : Thèmes de documents pour la diffusion des débats économiques actuels et l'utilisation de commentaires externes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maxoudoudou • 19 Février 2015 • Commentaire de texte • 399 Mots (2 Pages) • 754 Vues
Depuis 2006, la collection des « Débats Économiques » présente des sujets intéressant une large audience, en particulier les décideurs de politique économique, les universitaires, les médias et le grand public. Il s'agit de documents de travail diffusés afin d'alimenter les débats économiques en cours et bénéficier de commentaires externes. Ils sont donc encore susceptibles d'évoluer après leur mise sur internet.
Rédigés en français ou en anglais, ils sont publiés sous la seule responsabilité de leurs auteurs qui sont généralement des experts de la Banque de France. Les positions qui y sont défendues ne représentent donc pas nécessairement celles de la Banque.
À la différence des publications périodiques de la Banque de France , leur rythme de diffusion n'est pas régulier (d'où leur nom en anglais d'Occasional Paper). Ils se distinguent aussi des Notes d' Étude et de Recherche (NER) par leur caractère moins scientifique ou théorique et par le fait qu'ils traitent de questions d'actualité et, le cas échéant, avancent des recommandations.
Premièrement, les taux d’intérêt à long terme sont encore relativement bas à ce stade du cycle, alors que les avis demeurent partagés quant au caractère permanent ou non du faible niveau des primes de terme. Deuxièmement, l’activité sur les marchés du crédit reste soutenue et se caractérise par un pricing très agressif. Le bas niveau des spreads de crédit correspond souvent tout juste aux taux de défaut historiques moyens, sans intégrer de prime de risque supplémentaire. Cette configuration peut certainement s’expliquer dans le cadre d’un scénario macro-financier bénin mais il existe de nombreux autres scénarios plus risqués.Troisièmement,le contraste avec le niveau élevé des primes de risque attachées aux actions soulève des interrogations. Dans le passé, alors que les excès des bulles spéculatives devaient être résorbés sans trop nuire à la croissance économique, le recul des spreads de crédit, dans un contexte de primes de risque sur actions conséquentes, a probablement contribué à la stabilité financière. En revanche, dans le contexte actuel et à plus long terme, ces avantages semblent moins évidents. Une hausse des primes de risque de crédit favoriserait désormais sans doute davantage la stabilité financière. Quatrièmement, les tensions récemment observées sur les marchés ont mis en lumière certaines vulnérabilités. Cela devrait nous conduire 1) à rester prudent dans notre évaluation des possibles dynamiques de marché à court terme et 2) à privilégier un renforcement des capacités à absorber les vulnérabilités à plus long terme.
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