Synthèse Sur La Compétitivité Française

Synthèse sur la compétitivité française

Intro

En 2012, l’agence Moody’s retire à la France son triple A, dix mois après, la dégradation de la note de Standard and Poors. Au même moment, le rapport gallois formule des propositions pour redresser la compétitivité de la France, c'est-à-dire la capacité de l’économie à affronter la concurrence mondiale et européenne et notamment allemande. Cette notion de compétitivité englobe une dimension commerciale c'est-à-dire la capacité de la France a réussi a l’export, une dimension industrielle qui y est associée et une dimension financière puisque les investisseur mettent en concurrence les marchés français avec les marchés étrangers. Quels sont les indicateurs de la faible compétitivité de la France, en quoi la politique économique peut elle y remédier, dans quelle mesure la confiance des investisseurs financiers pourraient être visés.

A. Les indicateurs éco préoccupants

Dégradation de la part de marché de la France a l’export qui a baissé de moitié depuis 1960 et qui n’est plus que de 3% alors que l’Allemagne représente 8.3% des exportations mondiales.

Un déficit commercial chronique depuis 10 ans. Et qui se creuse sensiblement depuis la crise de 2007 pour atteindre plus de 70 milliards d’euros actuellement.

Diminution des emplois industriels et augmentation du taux de chômage qui devrait passer la barre des 10% en France fin 2012.

Faible niveau d’innovation, la France n’investit que 2.25% de son PIB dans la recherche contre 2.8% pour l’Allemagne et 2.6% pour la moyenne des pays de l’OCDE.

Un marché du travail rigide et couteux. Les contraintes pesant sur le licenciement sont jugé comme un frein à l’embauche.

Le cout du travail en France a augmenté de 2.8% par an entre 99 et 2008 contre 1.2% en Allemagne. Le différentiel de hausse des salaires cumulé est ainsi de 16%. Par ailleurs le gouvernement a réduit les charges pesant sur les salaires. Le rapport gallois préconisait un allégement des charges salariales et patronal qui n’a pas été retenu.

Faible gain de productivité en France comparé à l’Allemagne ou même à l’Espagne.

Sur le plan financiers, certes pour l’instant la France continue a emprunter a des taux bas, mais les banques françaises sont fortement exposées aux dettes grecqués, italiennes et espagnoles qui risquent de s’avérer non solvables.

L’enjeu est donc de savoir si le pacte de compétitivité et de croissance dans lequel la France s’est engagée suffira à améliorer la compétitivité de la France sur le plan industriel et commercial, et quant a la confiance des investisseurs sur les marchés financier, le niveau d’endettement public de la France avec une dette qui représente presque 90% du PIB en 2012 et un déficit annuel qui représente 4.5% du PIB, laisse craindre avec de faibles perspectives de croissance un e rupture de confiance qui amènerait à l a flambée des taux d’intérêt obligataire et donc a l’alourdissement de la charge de la dette.

B. Le pacte de compétitivité et de croissance

Si les baisses de charges préconisées par

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