Synthèse " Faut-il Baisser Les Prélèvements Obligatoires ? "

Faut-il baisser les prélèvements obligatoires

Les prélèvements obligatoires désignent tous les versements (impôts + cotisations sociales) effectués par des personnes physiques (particuliers) ou morales (entreprises) aux administrations publiques pour financer leurs dépenses. Les prélèvements obligatoires représentent près de 46 % du PIB français en 2013, ce qui  situe notre pays parmi les nations qui connaissent le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé. Le taux des prélèvements obligatoires augmente régulièrement depuis 1960. Il est passé de 30 % à plus de 46 % du PIB en l'espace d'un demi-siècle. Ceux-ci permettent de financer les administrations publiques, c’est-à-dire l’État, la Sécurité sociale, les collectivités locales et divers organismes. Près de 85 % d'entre eux sont destinés au financement de la Sécurité sociale et de l'Etat

Ces prélèvements obligatoires sont considés, par la plupart des agents économiques comme une charge, et leur volonté est de maintenir un taux bas. Cependant, ils sont aussi un moyen de financer les dépenses publiques qui sont à l'interet de chacun mais aussi de maintenir une bonne couverture sociale, et des réduire les inégalité.

Nous nous posons alors la question, faut-il baisser les prélèvements obligatoires?

Nous verrons d'abord le rôle des ces prélèvements obligatoires puis nous verrons les arguments en faveur d'un baisse de ceux-ci.

I. Le role des prélèvements obligatoires.

1) Réduire les inégalités

-la privation des prélèvements obligatoires s'accompagne de fortes inégalités selon les entreprises et les revenus des ménages. (l'éducation, la couverture sociale, inégalité d'accès aux soins, taux de pauvreté, prestation de chomage..)

Il existe une forte corélation entre le taux des prélèvements obligatoires et le taux de pauvreté dans les pays.

2)Corriger les imperfections du marché

-corriger par la fiscalité les externalités négatives (ex: pollution de l'air -taxes sur la polution des industries)

-role « paternaliste », les prélèvements obligatoires protegent les agents privés de leur propre inconscience (pas d'anticipation sur l'éparggne, risques maladie ou retraite)

-financer les biens publics non produit spontanément par les marchés.

3)Stimuler la croissance

-Une baisse des impôts stimule mécaniquement la croissance par l’effet du "multiplicateur fiscal" : elle se traduit par une hausse des revenus des ménages ou des profits des entreprises, ce qui favorise la consommation et l’investissement, ainsi que la production et l’emploi.

Les prélèvements obligatoires se traduisent par des dépences qui injectent du pouvoir d'achat (retraites, allocations familiales et de chomage, revenu de solidarité active, salaires des fonctionnaires.), contribuant aussi à l'investissement et

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