Synthèse Enquête PISA

Note de synthèse :

Le programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) est la plus grande étude internationale auprès d’élèves dans le domaine de l’éducation. Pilotés par les pays de l’OCDE, PISA mesure l’efficacité des systèmes éducatifs. L’objectif est de comparer les performances des élèves issus de différents environnements d’apprentissage pour comprendre qui les prépare le mieux à leur vie adulte.

En ce qui concerne, l’évaluation de compréhension de l’écrit, celle-ci est définie comme le fait de « comprendre, utiliser, évaluer des textes, réfléchir à leur sujet et se les approprier pour atteindre un objectif, développer ses connaissances et ses capacités ainsi que pour participer à la vie en société. »

Nous nous interrogerons sur la satisfaction de la stabilité des résultats en compréhension de l’écrit et sur les pistes à préconiser pour progresser dans le classement par rapport à celui de 2018.

Dans une première partie, nous développerons des résultats stables mais inégaux. Dans une seconde partie, nous présenterons des pistes pour progresser dans le classement.

Tout d’abord, il est certain que la France est dans la moyenne et la stabilité. En effet, la France se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE, et même un peu au-dessus. En compréhension de l’écrit, la France a 493 points, soit mieux que la moyenne de l’OCDE (487 points). Elle est au même niveau que l’Allemagne, le Portugal ou la République Tchèque.

Pourtant, les inégalités sociales sont toujours là et celles-ci influencent toujours la réussite scolaire des élèves. Nous comptons environ 21% d’élèves en difficulté contre 9% de jeunes performants. Nous pouvons remarquer que c’est un petit peu moins que la moyenne de l’OCDE.

De plus, nous pouvons constater une inégalité scolaire et sociale puisque « la performance des élèves dépend toujours fortement du niveau socio-économique ».  En France, le milieu socio-économique et la performance dans les évaluations PISA créent une importante différence de 107 points entre les élèves issus d’un milieu favorisé et ceux issus d’un milieu défavorisé. La France est l’un des pays de l’OCDE où cette correspondance est la plus forte.

En outre, PISA montre également des inégalités culturelles. En effet, la France comprend un fort pourcentage d’élèves immigrés issus de milieu socio-économique défavorisé. En compréhension de l’écrit, en France, l’écart moyen entre les élèves issus de l’immigration et les élèves nommés « autochtones » est de 52 points en faveur des élèves non-immigrés. La différence moyenne des pays de l’OCDE est de 41 points.

Par ailleurs, nous pouvons aussi observer des inégalités de genre. Les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons (25 points), contre 30 points en moyenne dans les pays de l’OCDE.

Pour conclure sur cette première partie, la France a certes réussi à arrêter la chute des résultats et à maintenir une stabilité par rapport aux résultats de 2009 mais les inégalités sociales persistent beaucoup plus (que dans d’autres pays) alors que certains pays arrivent à avoir de très bonnes performances et un niveau d’égalité (comme la Finlande).

Dans cette seconde partie, nous allons évoquer quelques pistes qui pourraient faire progresser la France dans le classement.

Tout d’abord, pour mettre en relation ce que nous avons vu précédemment concernant les inégalités sociales qui influencent la réussite scolaire, afin de réduire les écarts entre les élèves favorisés et défavorisés, la participation à l’école maternelle devrait être plus importante. En effet, les enfants défavorisés ne la fréquentent pas forcément.

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