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Socio-économie des mutations contemporaines

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Par   •  1 Mai 2018  •  Cours  •  19 416 Mots (78 Pages)  •  526 Vues

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2 types de sujets au choix :

  • dissertation (plan détaillé) avec introduction rédigé (accroche, définition des sujets, problématique, annonce du plan), plan (conseillé 2 partie, 2 sous-partie), conclusion (prendre position)
  • questions de cours (combinaisons QCM+QCR et une question de réflexion ou étude de documents) – 10 points sur les connaissances et 10 points sur une question de synthèse.

Chapitre 1 – L’économie internationale : les échanges et les théories

Thème 1 – La mesure des échanges internationaux

Depuis la crise de 2007, le commerce mondial ne connaît plus les régularités qu’il a connu avant la Seconde Guerre Mondiale. En règle général, la croissance du commerce mondial était toujours supérieure à la croissance du PIB mondial. Le ratio de la croissance du commerce mondial sur la croissance du PIB mondial était au-dessus de 1 (A peu près 1,5). En 2001, 2009 et 2016, ce ratio est passé en dessous de 1. Ce nouvel aspect est nouveau puisqu’il était supérieur à 1 depuis 50 ans.

Le commerce international est la première cause d’interdépendance. Les économies nationales subissent de plus en plus les chocs économiques qui se réalisent dans d’autre pays, cette interdépendance résulte de l’intensification :

  • Des flux de biens
  • Des flux de service
  • Des flux de capitaux
  • Des flux migratoires
  • Des flux d’informations

Quand on parle de flux de bien, on additionne 3 types de flux : échanges de marchandises, travail à façon (commande à l’unité) et les réparations.

Il est toujours possible d’analyser le commerce sous deux optiques : dans une optique qualitative et dans une optique quantitative.

  1. Les principaux courants d’échanges de marchandises et de service

  1. Les échanges de marchandises

Nous sommes dans la seconde mondialisation. La première mondialisation renvoi à la période qui commence avec la première révolution industrielle vers 1750 à 1880 avec les guerres napoléoniennes. En 1950, commence la deuxième mondialisation. La valeur des échanges de marchandises en 1950 était inférieure à celle de 1880. Depuis 1950, le commerce mondial n’a jamais cessé de croitre sauf en 2006, 2009 et 2016. Il a connu au départ des faits de rattrapage. La progression de ce commerce à engendrer de fortes interdépendances entre les nations. Interdépendances pour nos débouchés mais également pour les approvisionnements.

Aujourd’hui, les économies nationales sont soumise au choc conjoncturel, structurel et aux changements de politique économique. Ces chocs affectent les volumes et les prix mondiaux. Il vont également modifié les conditions de l’offre et de demande.

  1. L’ampleur des échanges de marchandises

Entre 1950 et 2000, la progression du commerce mondial a été supérieur à la croissance de l’activité économique mondiale. (Examen statistique du commerce mondial de l’OMC). Les taux d’exportations ont progressé à un rythme de 6,5% par an alors que le PIB augmenté à un rythme annuel de 4%. Malgré les difficultés des années 1970 (chocs pétroliers) et 90 le commerce international était resté très dynamique.

Plus récemment, le commerce mondial a connu d’importantes fluctuations, sa croissance a été forte de 1995 à 2001 (date de l’éclatement de la bulle internet). Entre 2002 et 2008, le commerce mondial a augmenté mais cela s’explique surtout par la hausse du prix des produits de base. En 2009, le commerce mondial s’est effondré et a chuté de 12% alors que le PIB ne chutait que de 2,5%. Enfin, depuis 2011, la croissance du commerce mondial est inhabituellement faible.

En 2001, la Chine entre à l’OMC. Cette entrée a ouvert l’essor économique du pays et a fortement augmenté le volume du commerce mondial. La demande chinoise adressée au marché des produits primaires explique en grande partie la hausse du prix du pétrole et des produits alimentaires entre 2002 et 2008.

En 2008, la crise de prêt hypothécaire aux États-Unis a déclenché une récession mondiale qui a perduré. Depuis l’année 2010-11, les exportations évoluent de nouveau positivement mais en 2011-12, c’est l’avènement de crise de la dette souveraine en Europe. C’est une nouveauté, on avait jamais douter de la souveraineté des États. Cette crise a pesé lourdement sur le commerce mondial qui a quand même évoluer positivement (croissance de PIB supérieur à la croissance du commerce mondial).

En 2016, l’exportation de marchandises ont de nouveaux diminuées par rapport aux années précédentes et n’augmentait que de 1,3% alors que le PIB augmentait de 2,3%. Cependant, en 2016, la baisse de la valeur des exportation s’explique surtout par la baisse du prix des produits primaires. (La fluctuation des prix internationaux, OMC).

Au niveau d’une nation, le degré d’ouverture et de spécialisation d’un pays se mesure à partir de deux indicateurs :

  • Le taux d’exportation : volume d’exportations d’un pays divisé par son PIB. Cela mesure la part des débouchés pour les produits nationaux.
  • Le taux d’importation : volume des importations divisé par le PIB. Cela mesure la dépendance d’une économie vis-à-vis de l’extérieur pour ses approvisionnements.

Pour la France, en 1950, le taux d’exportation était de 15% et le taux d’importation de 13,5%. En 2016, le taux d’exportation était de 29,4% et le taux d’importation de 31,15%. On a une ouverture très forte du pays. Il est normal qu’on constate une évolution de ces taux. Cette évolution s’explique par la tendance globale observées au court du dernier demi-siècle. En France, jusqu’en 2004, on avait toujours exportations supérieures aux importations (excédent commercial, rentrée d’argent). Depuis 2004, cela n’a plus jamais été le cas, les exportations sont systématiquement inférieures aux importations (déficit commercial, perte de réserve de change).

  1. La structure des échanges de marchandises par secteur

Il existe trois grandes catégories de produits :

  • Produits Agricoles
  • Combustibles et Produits des Industries Extractives
  • Produits manufacturés (produits chimiques, matériel de bureau et de communication, automobile, vêtements et textiles et autres)

1963

1985

2016

Produits agricoles

29

14

10

Combustibles et Produits des Industries Extractives

16

22

13

Produits  manufacturés

52

62

73

Depuis la fin de la guerre, la part des produits manufacturée augmente plus rapidement que les produits agricoles et miniers. L’évolution de la 2e catégorie qui incluent le pétrole et le gaz est moins nette car le poids de cette catégorie dépend, dans une très grande mesure, de l’évolution des cours. La part relative des produits agricoles diminuent constamment depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

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