Sitation Sur Le Travail D'équipe
Commentaires Composés : Sitation Sur Le Travail D'équipe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yayann • 14 Mars 2013 • 1 136 Mots (5 Pages) • 1 000 Vues
Comme le souligne Joseph ROUZEL :
« Ce travail commence toujours par une rencontre. Une rencontre singulière avec un enfant, un adolescent, voire un adulte, placé, pris en charge comme on dit, parce qu’il est en souffrance. (…) Chaque rencontre est nouvelle et réclame de réinventer à chaque fois l’acte éducatif. »
Communiquer, étymologiquement vient du latin « communicare » qui signifie « mettre en commun ».
Pour communiquer, entrer en relation il est primordial de savoir écouter.
Ecouter, est un exercice à mon sens très complexe car il s’agit d’être disponible, attentif, de savoir interagir au moment opportun. Ecouter, c’est aussi découvrir l’autre, ses sentiments, ses besoins, sa souffrance, ses difficultés.
« Ecouter, c’est accueillir l’autre tel qu’il est. Derrière la banalité de cette affirmation, se cache une pratique hautement délicate et coûteuse pour celui qui l’exerce. Délicate parce qu’écouter semble la chose la plus naturelle du monde, or l’écoute recèle de nombreux pièges et travers. Entendre vraiment la souffrance et les besoins d’un être exige de l’expérience, une certaine maturité et une bonne connaissance de soi. Elle est coûteuse, parce que personne ne ressort indemne d’une pratique de l’écoute orientée vers la relation d’aide. Dans le champ du social, l’écoute pratiquée par les professionnels est un préalable à leur expertise. Accueillir le vécu douloureux des personnes est constitutif de toute pratique sociale qui se veut empreinte de l’humanité. La capacité d’écoute est même l’une des premières qualités demandées dans ces métiers. Elle exige attention à l’autre et bienveillance. Mais elle demeure un exercice professionnel, pour lequel il faut se garder de mélanger ses affects afin de maintenir une distance critique propre à une relation d’aide. »
« Qu’il s’agisse d’accueil spécialisé, d’accompagnement en milieu ordinaire, de rééducation, de pédagogie ou de psychothérapie dans tous les cas une communication et une relation véritablement construites sont indispensables pour progresser avec la personne handicapée et ses proches ».
Une phrase célèbre de Valentin Hauy tiré de la loi qui l’avait exprimé à la convention : « chaque élève apprendra un genre de travail, qu’il pourra aller exercer dans la société »
« Dans la vie, chacun a son « point de vue » sur les choses, sur les gens, sur les évènements. C’est souvent notre façon de « voir les choses » qui conditionne notre aptitude à surmonter plus ou moins bien les épreuves que la vie nous réserve.
Et quand cette épreuve consiste à perdre tout ou partie de la vue, le repli sur soi et la perte d’autonomie semblent trop souvent inéluctables. Pourtant le « regard » que l’on porte sur le monde, sur les gens, sur soi, peut passer par mille autres sources que les yeux !
C’est un défi quotidien qui attend celui qui part à la reconquête d’un univers à la fois connu et totalement nouveau. »
Comme l’annonce Simone SAUSSE : « Malgré les limites que le handicap leur impose, la plupart d’entre eux réussissent à établir, malgré tout, des modalités de communication avec l’entourage. »
« Quand nos yeux s’ouvrent chaque matin ils se posent sur un monde où nous avons appris à voir durant toute notre vie. Car ce monde n’est pas de l’ordre du donné : nous le construisons sans cesse grâce à des expériences, des catégorisations, des souvenirs et des relations. »
A quoi servent ses réunions ? A s’informer, à se rencontrer, à échanger…
C’est aussi l’assise de la transversalité dans l’institution. Les réunions donnent du cadre et du contenu (on sait ce qu’on
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