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Projets économétriques

TD : Projets économétriques. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2019  •  TD  •  1 570 Mots (7 Pages)  •  440 Vues

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Projet 1 :                                                                 La courbe de Phillips 

En 1958, A.W. Phillips a établi un lien entre la variation du salaire et le taux de chômage. La relation est la suivante :

[pic 1]

La courbe de Phillips va être modifiée, c’est-à-dire que l’on va faire le lien entre chômage et inflation, la hausse des salaires n’étant inflationniste que si elle excède la hausse annuelle moyenne de la productivité apparente du travail.

  1. Expliquer en qq lignes la spécification de la relation, et écrire l’équation économétrique que vous allez estimer.

  1. Tracer les graphiques des deux séries ainsi que le nuage de point des deux variables. Commenter.

  1. Ajuster la relation en faisant la transformation appropriée. Valider et commenter les résultats.
  1. Chercher les données pour l’économie marocaine. Et refaire le même travail.

Projet 2 : La demande de monnaie

Soit la courbe LM suivante :

(1)      [pic 2]

M : Masse monétaire ;

P : le niveau général des prix ;

Y : Le PIB ;

R : Taux d’intérêt ;

k et h paramètres à estimer.

La valeur exacte des paramètres k et h peut avoir une importance capitale sur l’efficacité des politiques monétaire et fiscale.  

(2)          [pic 3]

 Où ln correspond à la transformation logarithmique (Log. népérien) et ut est le terme d’erreur de la régression.  Comme on le sait, la transformation logarithmique est très utile car on peut alors interpréter les coefficients estimés en termes d’élasticité.  

Par exemple, si k = 0,5, une hausse de 10% de Y fera augmenter la demande de M/P de 5%.  

  1. Estimez la formulation (1) et (2) de la demande de monnaie à l’aide de données américaines couvrant la période 1960-91.  

  1. Discutez-les estimés de k et h que vous avez obtenus.  
  • Les signes des coefficients obtenus sont-ils en accord avec la théorie ?
  • Les coefficients obtenus sont-ils significativement différents de zéro ?

À l’aide de ces estimés, calculez la pente de la courbe LM.  

Note : Attention, la pente de LM calculée ici suppose des variables légèrement différentes : ln R en ordonnée et ln Y en abscisse.

  1. Faites un graphique des valeurs observées de ln (M/P) vs les valeurs prédites de ln (M/P) (fit).  Que pensez-vous que la qualité de l’ajustement de la régression?  
  2. Selon vos estimés, quel serait l’impact à court terme d’une hausse de 10% de l’offre de monnaie (M) sur les taux d’intérêt (R)?
  3. Chercher des données de l’économie marocaine et refaire le même travail.


Projet 3

La fonction de consommation et la fonction d’épargne keynésienne : cas du Maroc

Elle est essentielle pour comprendre ce que préconise Keynes pour les politiques économiques.

C= cY+Co

S=(1-c)Y -Co

Co = consommation autonome, incompressible qui ne dépend pas du revenu

c = propension marginale à consommer. La part consommé de chaque unité supplémentaire dans le revenu.  c>0 mais c<1 .

(1-c)= propension marginale à épargner.

  1. Expliquer le rôle de la fonction de consommation et de l’épargne dans l’analyse keynésienne.
  2. Ecrire les modèle théorique que vous allez estimer.
  3. Tracer les courbes en volume et taux de croissance.
  4. Tracer le nuage de point ainsi que la droite d’ajustement.
  5. Réaliser une estimation et tester la validité statistique de votre modèle.
  6. Calculer les valeurs théoriques de la consommation et de l’épargne et le résidu. Présenter l’ensemble des résultats dans un tableau récapitulatif.


Projet 4

La loi d'Okun

 

L'économiste américain Arthur Okun a cherché à évaluer, sur la base des statistiques disponibles, les pertes en produit intérieur brut provoquées par une hausse à court terme du chômage.

Okun a mis en évidence une relation statistique entre le taux de chômage et le taux de croissance de l'économie (le taux de croissance du PIB). Pour que le taux de chômage, il faudrait selon cette "loi" que le taux de croissance soit supérieur à un taux de croissance minimum. La loi d'Okun représente l'espoir de voir la croissance provoquer une baisse du chômage.

Il est parvenu à la conclusion que l'élasticité par rapport au niveau de l'emploi, du quotient [(Produit effectif/Produit potentiel)], est approximativement égale à 3 : autrement dit, une hausse de 1 % du chômage (au dessus du seuil "incompressible" correspondant au plein emploi des capacités de production) entraîne une baisse approximative de 3 % du produit intérieur brut, relativement au produit potentiel.

Relation d’OKUN :

[pic 4]

Y : PIB ; U : taux de chômage and c et k paramètres estimés (k est le coefficient d'okun)

ΔY est le taux de croissance économique

Δu est la variation du taux de chômage


LES FONDEMENTS DE LA LOI D’OKUN

La loi d’OKUN indique une relation linéaire entre la croissance économique, mesurée par le taux de croissance du PIB réel, et la variation du taux de chômage. Elle montre qu’au dessous d’un certain seuil de croissance du PIB, le taux de chômage augmente et qu’il diminue au dessus de ce seuil. Ainsi, pour chaque point de croissance au dessus de ce seuil, l’on peut déterminer un coefficient d’OKUN lequel varie selon les pays et les époques. Les politiques économiques ont alors comme objectif un enrichissement de la croissance en emploi qui diminue ce seuil (Blanchard et Cohen, 2006).

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