Projet de mémoire

 [pic 1][pic 2]

[pic 3]

MÉMOIRE MINEUR DE MASTER 1

[pic 4]

Rédigé par :

GOUDKOYE FAIDAI RICHARD

Matricule : 13D280EG

Licencié en Economie et finance internationales

Sous la direction de :

Dr TCHAKOUNTE NJODA

Chargé de cours

Année académique 2016/2017

                       TABLE DES MATIERES

1. CONTEXTE DE RECHERCHE

1. PROBLEMATIQUE

1. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE

1. INTERET DE LA RECHERCHE

1. BASES D ’HYPOTHESE ET HYPOTHESES

1. DEMARCHE METHODOLOGIQUE

1.  PLAN DE RECHERCHE

1. BIBLIOGRAPHIE

1. CONTEXTE DE RECHERCHE

 Grâce à la diffusion des technologies sans fil, l’accès aux services de téléphonie s’est Considérablement renforcé dans les pays en développement. Cette technologie a probablement eu un impact plus fort et plus rapide sur la vie de ses utilisateurs que toutes celles qui l’ont précédée. En matière de développement, la téléphonie mobile est devenue « l’outil transformationnel » par excellence. Une étude récente de la Banque mondiale portant sur 120 pays montre que chaque hausse de 10 points de pourcentage de la pénétration de la téléphonie mobile s’accompagne d’une croissance économique de 0,8 points de pourcentage dans les pays en développement – un taux significativement plus important que celui des pays développés. Les données issues du contexte camerounais confirment que le développement de la téléphonie mobile a un effet moteur sur la croissance économique et par conséquent, des retombées sociales positives importantes.

             Au cours de la dernière décennie, la téléphonie mobile s’est imposée dans les pays en développement et en particulier au Cameroun. En 2006, on estimait dans les pays en développement 56% des habitants de ces   pays étaient couverts par au moins un réseau de la téléphonie mobile et que 22% d’entre eux était abonnés à ces services. Pour la téléphonie mobile au Cameroun, le nombre total d’abonnés accru d’environ 12,5% passant de 13 845 505 à 15 579976 abonnés entre 2012 et 2013. Cette progression du nombre d’abonné est consécutive à une augmentation des abonnés de MTN et Orange respectivement de 19,2% et 5,7% dans la téléphonie mobile et 0.2% d’abonnés chez l’opérateur Camel pour la téléphonie fixe. Cette évolution du nombre d’abonnés impacte positivement sur le chiffres d’affaires qui a connu une hausse durant cette période. Cette amélioration dans le secteur résulte de l’exploitation progressive de la fibre optique la vulgarisation de nouveaux produits tels que la fibre optique, l’internet sur CT phone et clé amovible. La part du domaine des postes dans le PIB national a connu une évolution ascendante sur la période 2005 - 2011, bien qu’il faille noter une légère baisse constatée en 2009. Il convient de mentionner que cette augmentation s’est faite dans l’ordre de 19%.  Entre janvier 2005 et décembre 2010 le taux de couverture du territoire national par les opérateurs de la téléphonie mobile était de 80% et la contribution des opérateurs à concession au PIB était de 4%.   D’où le choix du thème la téléphonie mobile et la croissance économique au Cameroun.

1. PROBLEMATIQUE

Plusieurs études macroéconomiques conduites au cours des dernières années montrent l’existence d’un lien entre la croissance économique et le développement de téléphonie mobile (·Economist, 2009). En utilisant les données issues de 28 pays en développement, Sridhar et Sridhar (2004) mettent en évidence cette relation. Leurs travaux montrent que le développement de la téléphonie fixe et de la téléphonie mobile a bien un impact significatif sur la production nationale. Cet impact est sensiblement plus élevé dans les pays en développement que dans ceux de l’OCDE. Waverman et alii(2005) constatent aussi cet impact positif de la téléphonie mobile sur la croissance économique. Dix téléphones mobiles supplémentaires pour 100 personnes dans un pays en développement entraînent une croissance de 0,6 points de pourcentage du PIB par tête – environ deux fois plus que dans les pays développés. Ces résultats sont conformes au postulat voulant que la téléphonie mobile joue, dans les économies les moins développés.

      Elle a une particularité d’être important en ce concerne la croissance économique au Cameroun mais paradoxalement, elle freine la croissance. Cependant elle aussi est une cause de plusieurs effets, d’un ralentissement de l’activité économique .la croissance économique est définie comme une augmentation continue et auto-entretenue du produit intérieur brut (PIB). L’on note au fil du temps une variation du taux de croissance au Cameroun qui croit grâce à la téléphonie mobile. Si ce dernier a été efficace et diminue ou maintenu s’il a été inefficace. Notre recherche vise à analyser l’impact de la téléphonie mobile sur la croissance économique au Cameroun. C’est ces constats qui nous poussent aux questions suivantes :

• La téléphonie mobile contribue-t-elle à la croissance économique au Cameroun ?  
• Comment peut-on ma rendre efficace ?
• Sous quelles conditions peut –elle être efficace en termes de croissance économique ?

1. OBJECTIF DE RECHERCHE

L’objectif de recherche vise à étudier l’impact de la téléphonie mobile sur la croissance économique au Cameroun.  Pour mener bien nos investigations il sera question de:

• Etablir une relation entre la téléphonie mobile et la croissance économique
• Relever les problèmes relatifs la téléphonie mobile
• Ressortir la politique nationale des télécommunications en fin de rendre la téléphonie mobile efficace.

1. INTERET DE RECHERCHE

L’intérêt de cette recherche est double sur le plan théorique et sur le plan pratique. Sur le plan théorique : il vient ajouter aux écrits existants dans le cadre de la téléphonie mobile et la croissance économique. De mettre également des lois et principes généraux qui la fondent. Il permet aussi un enrichissement du savoir dans le cadre de notre formation en économie et finance   internationale (ECOFI).  Sur le pratique : Il permet d’apporter un plus aux bénéficiaires, les instruments des politiques nationales de télécommunication relatif a la téléphonie mobile pour une meilleure gestion enfin de stimuler la croissance.

...