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Problème de succession de l'empire ottoman

Cours : Problème de succession de l'empire ottoman. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Novembre 2012  •  Cours  •  676 Mots (3 Pages)  •  1 774 Vues

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Bien sur les druzes vont avoir une rancœur face aux maronites qui on établit une certaine prédominance dans la gestion de la Mutassarifiya et du Grand-Liban alors que les druzes ont été de plus en plus marginalisés dans la vie politique. Or en 1975 les événements ont permis à la communauté druze de briser son isolement mais kamal joumblat est assassiné car opposé à la politique syrienne au Liban. Les sunnites quant a eux, croient que le seul successeur légitime de l’empire ottoman est un grand État arabe qui va maintenir ses liens avec les villes et ils ne croient pas en la société du Mont-Liban parce qu’ils n’ont jamais fait partie de cette société. Or pour eux il est impossible de créer un État arabe unitaire et donc il faut que le Liban soit intégré dans un grand État syrien.

Ainsi on a le problème de la succession de l’empire ottoman et on a un affrontement entre les visions des communautés ; il faut signaler que cette vision d’une grand État syrien n’est pas juste chez les musulmans mais beaucoup de chrétiens et syriens contribuent à façonner cette idée. Thèse d’Antoun Saade( 1904 1949)fondateur du parti populaire syrien PPS qui prêche pour l’unité des territoires et du croissant fertile donc Syrie, Liban, Palestine et chypre.

3) Le poids des grandes familles :

Les notabilités des villes donc les sunnites vont s’interroger au jeu politique local ainsi que les notabilités chiites qui ont été reconnu par la France officiellement après l’existence prépondérante des sunnites consacrée par l’empire ottoman. Les druzes quant à eux se révoltent contre la France qui occupait le Liban et la Syrie mais c’était des révoltes paysannes.

Le Grand-Liban a donc sous l’égide de la France formé ses élites politiques qui sont les notabilités du Mont-Liban mais aussi celles des villes donc il ya intégration intercommunautaire. Il y avait en effet deux pôles politiques de la communauté maronite et tout se fait autour d’eux qui sont Émile Edde a la tète du bloc national pro-français et anti arabe et on a Bechara el Khoury pro anglais pro arabe a la tête du Destour, parti constitutionnel.

Ainsi histoire du Liban est appréhendée en tant que poids de familles surtout qu’on sait très bien que depuis 1930 jusqu’ a aujourd’hui les mêmes personnalités politiques ou leurs enfants sont à la tête du pouvoir donc monopole exclusif pour eux. Bien sur l’urbanisation a changé les structures du Mont-Liban mais le renouvellement des élites n’a été que partiel et limité et la communauté chiite est restée la plus féodale et la moins urbanisée et les grandes familles féodales seront bouleversées par les événements de 1970 et l’apparition de nouvelles personnalités politiques comme Nabih Berri.

4) Communauté religieuse et pouvoir politique : jeu du pouvoir a l’intérieur des communautés

L’État issu des institutions de 1926 et de 1943 n’a jamais pu acquérir une existence autonome mais toujours a son pouvoir des appareils communautaires et le citoyen innocent est impuissant face au jeu des communautés entre elles et au sein même de sa communauté : son identité communautaire lui colle a la peau. En temps de crise lorsque l’État disparait, le citoyen se trouve prisonnier de son identité communautaire et le pouvoir

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