Méthodologie : le résumé ou contraction de texte
Analyse sectorielle : Méthodologie : le résumé ou contraction de texte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Davito67 • 2 Février 2015 • Analyse sectorielle • 1 858 Mots (8 Pages) • 968 Vues
Méthodologie : le résumé ou contraction de texte
Première partie : présentation du résumé
1. Définition
Le résumé consiste à réécrire un texte plus brièvement, en respectant un nombre imposé de mots, tout en retenant les informations essentielles.
2. Intérêt de l’exercice
* Du point de vue des compétences :
Le résumé répond à des besoins pratiques : lors des études et dans la vie professionnelle, toute recherche documentaire passe par un travail de résumé, nécessaire pour conserver une trace écrite (fiches) des documents consultés.
* Du point de vue de l’apprentissage :
Le résumé est un exercice formateur. Il apprend à analyser un texte pour le comprendre puis le reformuler. Cela développe les capacités de lecture et de rédaction, en obligeant à respecter une exigence de rigueur.
* Du point de vue de l’évaluation :
Le résumé constitue un test
- de culture générale : il est impossible de résumer correctement un texte si l’on n’est pas un peu au courant du thème traité dans ce texte ;
- d’intelligence : le résumé exige une bonne compréhension du texte (pour éviter les contresens), de la logique et de l’objectivité (pour respecter la pensée d’autrui sans l’interpréter) ;
- d’expression : une syntaxe claire et rigoureuse, un vocabulaire riche et précis (en particulier le vocabulaire abstrait) sont nécessaires pour reformuler des idées en les condensant.
3. Règles du résumé
* Suivre l’ordre du texte d’origine
Il faut respecter le mouvement du raisonnement, la succession des idées. Attention : cela ne signifie pas qu’il faille réduire tous les paragraphes dans les mêmes proportions ; certains paragraphes peuvent être sans grand intérêt. C’est la suite des idées principales qui doit être rendue.
* Conserver le même système d’énonciation
Le résumé utilise les mêmes pronoms et les mêmes temps verbaux que le texte d’origine. Par exemple, si le texte d’origine utilise la première personne du singulier (je) et le présent de l’indicatif, le résumé fera de même. Il ne faut pas prendre de distance par rapport au texte ; sont donc exclues les formules du type : « Selon l’auteur… » ou « L’auteur dit que… ».
*Reformuler le texte
Il faut absolument éviter de faire un assemblage de citations. Le rédacteur du résumé doit utiliser son propre vocabulaire. Cependant, pour les mots-clés, il est inutile de chercher des équivalents approximatifs qui conduiraient à gauchir le texte. Exceptionnellement, on peut citer entre guillemets une formule courte qui paraît particulièrement significative.
* Respecter le nombre de mots imparti
Il faut faire figurer à la fin du résumé le nombre exact de mots utilisés (ce total sera vérifié et toute erreur sévèrement sanctionnée).
On dispose d’une marge de plus ou moins 10 %. Par exemple, pour un résumé demandé en 200 mots, +/- 10 %, on peut utiliser entre 180 et 220 mots. Toujours se rapprocher de la limite haute.
Attention : Soyez attentif à la méthode de comptage partiel indiquée dans la consigne. Certains concours demandent de placer une barre tous les 20 ou tous les 50 mots ; d’autres demandent d’indiquer en face de chaque ligne le nombre de mots qu’elle contient.
Comment compter les mots ?
La règle de base pour le résumé repose sur une définition visuelle : un mot est une unité typographique isolée par deux blancs. Exemple : Jean de La Fontaine = 4 mots ; Charles de Gaulle = 3 mots. Tous les « petits mots » (articles, conjonctions, pronoms) comptent pour un mot.
Cas particuliers :
Les dates comptent pour un mot (ex : 1789 = 1 mot).
Les pourcentages comptent pour un mot (ex : 50 % = 2 mots).
Les sigles comptent pour un mot (ex : SNCF = 1 mot)
Les mots composés : on considère que le tiret sépare deux mots au même titre qu’un espace.
Exemples : c’est-à-dire = 4 mots, après-midi = 2 mots, chou-fleur = 2 mots.
Mais aujourd’hui = 1 mot ; socio-économique = 1 mot, puisque les deux unités typographiques sont insécables.
* Mentionner les références du texte
Même si ce n’est pas toujours obligatoire, il paraît de bonne méthode d’indiquer à la fin du résumé l’auteur et la source (journal, revue, ouvrage…) du texte. Dans tous les cas, ces indications n’entrent pas dans le décompte des mots.
4. Préparation de l’exercice
Il faut allier une préparation générale, consistant en lectures diversifiées (en particulier de la presse) et en prise de notes sur des livres, et une préparation pratique consistant tout simplement à s’entraîner au résumé, de préférence en temps limité — une des principales difficultés de l’exercice consistant à le réaliser vite et bien.
Deuxième partie : Méthode
Schéma de la méthode :
I. Phase d’analyse
A. Première lecture
B. Analyse préalable du texte
1. au niveau du paragraphe
2. au niveau de l’ensemble du texte
II. Phase de synthèse
C. Établissement du plan du texte et de celui du résumé
D. Rédaction du résumé
E. Présentation, écriture, révision
Présentation détaillée des différentes étapes
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