Lutte Contre Le Chômage
Commentaires Composés : Lutte Contre Le Chômage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aminelo • 1 Janvier 2014 • 2 425 Mots (10 Pages) • 1 146 Vues
Économie du travail
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L'économie du travail analyse le fonctionnement du marché du travail défini comme le lieu de rencontre des travailleurs et des employeurs.
Dans le cadre d'une économie capitaliste, les « offreurs » de force de travail sont les travailleurs et les demandeurs sont les employeurs. L'économie du travail cherche à analyser la fixation des salaires, le taux d'emploi et le chômage, et permet de déterminer les meilleurs politiques de l'emploi à mettre en place.
Sommaire [masquer]
1 Différentes approches d'analyse du marché du travail
2 L'approche macroéconomique du marché du travail
2.1 Analyse néoclassique et analyse keynésienne
3 L'approche microéconomique néoclassique du marché du travail
3.1 Modèle microéconomique néoclassique : offre de travail
3.2 Modèle microéconomique néoclassique : demande de travail
3.3 Modèle microéconomique néoclassique : équilibre
4 Règlementation du marché du travail
5 Voir aussi
5.1 Articles connexes
5.2 Liens externes
6 Sources
Différentes approches d'analyse du marché du travail[modifier | modifier le code]
Il y a deux approches possibles pour étudier le marché du travail. L'économie du travail peut être analysée à l'aide des techniques microéconomiques ou macroéconomiques. Les techniques microéconomiques étudient le rôle des individus sur le marché du travail. Les techniques macroéconomiques s'intéressent aux interactions entre le marché du travail et les autres marchés (bien, monnaie, commerce extérieur). Il s'agit de savoir comment ces interactions influencent les variables macroéconomiques tel que le niveau de chômage, taux de participation au marché du travail, revenu agrégé et le produit intérieur brut.
L'approche macroéconomique du marché du travail[modifier | modifier le code]
La force de travail, qui provient des individus, est définie comme le nombre d'individus employés plus les chômeurs (c’est-à-dire les personnes sans emploi mais qui en recherchent un). Le taux de participation est le ratio force de travail sur la taille de la population adulte (ou de la population en âge de travailler). Le niveau de chômage est défini comme la force de travail moins le nombre de personnes actuellement employées. Le taux de chômage est défini comme le niveau de chômage divisé par la force de travail. Le taux d'emploi est défini comme le nombre d'individus actuellement employés divisé par la population adulte (ou par la population en âge de travailler).
Les variables comme le niveau d'emploi, le niveau de chômage, la force de travail et les départs non remplacés sont appelées des variables de stock parce qu'elles mesurent la quantité à un point dans le temps. Les variables de flux, quant à elles, mesurent la quantité sur une période donnée. Les changements de la force de travail sont dus à des variables de flux comme le taux de croissance démographique, l'immigration nette, les nouveaux entrants, et les départs à la retraite. Les variations du chômage dépendent des : employés perdant leur emploi et en cherchant un autre ; des personnes non-employées qui se mettent à chercher un emploi ; des personnes trouvant un emploi ; celles arrêtant de chercher un emploi.
Au niveau macroéconomique, plusieurs types de chômage ont été identifiés:
Chômage frictionnel — C'est le fait qu'il faut un délai entre le moment où une entreprise cherche à embaucher et l'embauche du travailleur. Les progrès technologiques réduisent le chômage frictionnel (par exemple : internet rend plus rapide les recherches d'emploi).
Chômage structurel — Il résulte des différences entre les qualifications des travailleurs et les demandes des employeurs. Les changements technologiques sont souvent un facteur de chômage structurel.
Chômage naturel — C'est la somme du chômage structurel et frictionnel. C'est le taux de chômage le plus bas qu'une économie peut espérer atteindre. Les économistes divergent sur le niveau du taux naturel de chômage.
Chômage involontaire — En théorie keynésienne, tout niveau de chômage au-dessus du taux naturel est expliqué par une insuffisance de la demande de travail. En période de récession, l'agrégat des dépenses est insuffisant entraînant une sous-utilisation des inputs (incluant le travail). Les dépenses agrégées (D) peuvent être augmentées, selon Keynes, en augmentant les dépenses de consommation (C), l'investissement (I), les dépenses publiques (G), ou le différentiel exportation moins importation (X-M)
{D = C + I + G + (X-M)}
Analyse néoclassique et analyse keynésienne[modifier | modifier le code]
Sur le marché du travail, la confrontation de l’offre et de la demande conduit à déterminer deux grandeurs : le salaire et le niveau d’emploi. La théorie néo-classique utilise ce mécanisme de marché pour démontrer que le chômage ne peut être durable. Il suffit en effet de diminuer les salaires pour que la demande de travail des entreprises s’accroisse et fasse disparaître le chômage. Le salaire, qui est la variable stratégique, permet la réalisation de l’équilibre. Cependant de multiples rigidités (intervention des syndicats par exemple), influencent les salaires (réel) qui s’éloignent du niveau d’équilibre, créant ce faisant un sous-emploi qui peut être important et durable.
Les économistes keynésiens ont contesté le mécanisme du marché car une baisse des salaires réduit le pouvoir d'achat des travailleurs et donc la demande des biens et services qui s’adresse aux entreprises, ces dernières ne seraient plus incitées à embaucher pour accroître leur production en bien et services. Les keynésiens affirment qu’il n’existe pas un
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