Lorenzaccio de Alfred de Musset.
Dissertation : Lorenzaccio de Alfred de Musset.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ehenry17 • 12 Avril 2014 • 403 Mots (2 Pages) • 1 655 Vues
Lorenzaccio » est une pièce de théâtre du dramaturge français Alfred de Musset, publiée en 1834. L'intrigue se situe en 1534 à Florence, dans une République dont les familles aristocratiques se partagent le pouvoir sous la protection du pape et de Charles Quint, empereur d'Allemagne. Le duc Alexandre de Médicis règne dans une atmosphère de débauche qui scandalise le peuple. Le héros, Lorenzo de Médicis (Lorenzaccio) est un cousin du duc, qui s'est rapproché de lui dans l'unique but de l'assassiner et de libérer Florence de son tyran, à la demande de Philippe Strozzi, dont les fils viennent de se faire arrêter par le duc. Lorenzo évoque alors son destin empreint de pureté (lorsqu’il était jeune) et de vice (depuis qu’il s’est infiltré dans l’entourage d’Alexandre de Médicis). Lorenzo décide alors de tuer le duc, bien qu’il ne soit pas persuadé que son acte permettra aux républicains de libérer Florence de la tyrannie. Cet acte fait de lui le héros romantique par excellence. La pièce de Musset a été écrite pour être lue, et non pour être jouée, car elle aurait colitique, le tyrannicide aura été inutile et l’aura conduit au statut de coupable puisque la scène 2 a annoncé sa proclamation à mort. Sur un plan personnel, Lorenzo apprend la mort de sa mère, et son acte n’a soulevé aucun enthousiasme. Il n’aura pas la reconnaissance espérée. Caché à Venise auprès de Philippe, il a le statut d’exilé (de sa patrie, de la ville même qu’il souhaitait libérer) et se retrouve, plus que jamais, marginal. Se sachant guetté par des tueurs, Lorenzo semble chercher à s’effacer progressivement.
Rappelons que le meurtre de Lorenzo dans la pièce suit de près celui d’Alexandre, alors qu’il eut lieu, en réalité, plusieurs années plus tard, après un long exil.
1. Echec et résignation : un héros désabusé
a. Un masque d'humour : la distance ironique de Lorenzo
Lorenzo est en exil. Pourtant, le ton qu’il adopte peut paraître léger à la première lecture. Il se montre volontiers badin et se distingue par des traits d’humour qui procèdent d’un décalage, d’une mise à distance qui masque sa souffrance et le désespoir inhérent à sa situation. Son attitude est doublement en décalage : par rapport à la situation que l’on connaît mais également par rapport à son interlocuteur Philippe, pleinement conscient du désespoir de son ami.réé des difficultés de mise en scène et les nombreuses allusions politiques auraient amené des difficultés supplém
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