Les enfants a haut potentiel intellectuel repondent ils aux normes societales ?

devoir d’exclusion

LES ENFANTS A HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL REPONDENT ILS AUX NORMES SOCIETALES ?

INTRODUCTION

Notre société est régie par des normes, qui permettent aux individus de vivre ensemble. Tous ce qui est hors de ce standard y est exclus.

L’exclusion est un concept qui a toujours existé et ceci dans toutes les sociétés. Le dossier d’exclusion portera sur le thème des enfants dits à haut potentiel (EIP).

Cette catégorie de population est méconnue et souffre pourtant d’exclusion, d’une part de la société et d’autre part du système scolaire.

Nous étudierons les enfants scolarisés de la maternelle à la fin de l’école primaire. Nous parlons ici du système scolaire, car la sociabilisation pour les enfants se réalisent surtout à l’entrée de l’école. C’est la porte d’entrée dans notre société.

Pourquoi ce thème ? Simplement car la société pense que par ce « surdon* », ces enfants n’ont pas de difficultés, sont brillants et se débrouilleront seuls du fait de ce surefficience. Hélas, il n’en n’est rien. La complexité de ces enfants est telle, qu’il n’arrive pas à s’intégrer socialement.

Dans le passé, nous remarquons que des enfants dont les performances intellectuelles sont supérieures à celle attendues ont toujours existé. La manière dont ils sont perçus évolue manifestement avec la sphère conceptuelle de l’humanité. Chez les Egyptiens, l’intelligence revêt d’une manifestation magique et Divine. La Grèce Antique, régit par une démocratie, prévoit pour ces enfants hors normes un avenir plus politique ou une implication utile au service de la Cité. En conclusion, dans l’Antiqué, la société paraît accepter que l’intelligence puisse être inégalement répartie dans un groupe d’individu. Personne ne songe à s’offenser. Cette capacité est considérée comme un don des dieux. Ils l’octroient selon leur bon vouloir faisant fit de l’hérédité.

L’existence du problème est bien connue, mais l’information reste encore confidentielle.

La France contrairement aux pays anglo-saxon et l’Allemagne est très en retard vis à vis de la reconnaissance de cette catégorie de population.

La reconnaissance des EIPS est récente. En France, il eut une première approche en 1987. Celle-ci fut un échec.

Suite à la pression des différents intervenants (parents, association, enseignant, psychologue) , un premier rapport en Janvier 2002* fut demandé par le Ministre de l’Education nationale à Jean Delaubrier, inspecteur de l’académie. Ce rapport avait pour objectif, de faire reconnaitre la précocité au sein de l’école. D’apres ce dernier, environ 50% des enfants détectés haut potentiel (WIPPS et WISK 4) ** sont en échec scolaire (ce qui amène au décrochage scolaire, la déscolarisation). Nous pensons que ce pourcentage et nettement superieur, car beaucoup ne sont pas détectés faute de méconnaissance du sujet. Enfin, la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école comporte un article sur les besoins spécifiques des EIPS.

Mon expérience ne peut être que partielle et orientée par ce sujet mais elle est sinueuse et inconnue. Je peux donc avoir une vision objective. En effet depuis l’entrée à l’école de ma fille, je me suis rendue compte de toutes les difficultés scolaires et sociales qu’elle rencontre. J’ai egalement réalisé un stage au service en faveur des élèves au sein de quatre collèges différents. J’ai pu rencontrer des élèves EIP. Les différents entretiens que j’ai pu mener, m’ont amené à une problématique : l’isolement, et la non acceptation de leur intelligence, vis-à-vis du corps enseignant et leur pair. Ils subissent cela depuis leur scolarisation. Bien entendu certains sont « épanouis »  par des subterfuges qui ne sont pas sans conséquences. D’autres cependant victime d’une forme d’intelligence n’étant pas vraiment supérieur mais différente, ne s’adaptent ni au milieu scolaire mais ni à la vie dite « normale ». Cela provoque une spirale de désinvestissement et de dégradation d’estime de soi, ayant pour conséquence un échec scolaire et syndrome dépressif.

Dans les médias, la tournure sensationnelle est trop souvent privilégiée. Tous les ans, nous aprennons par les medias la réussite scolaire des enfants EIP. Recemment, un jeune inconnu a obtenu son bac à 13 ans ( il a voulu rester anonyme).En 1989, un enfant d’origine Malgache a obtenu son bac à l’âge de 11 ans et 11 mois*. Nous avons egalemnt une jeune candidate en 2011 de 12 ans et 5 mois. Et enfin le jeune Sefaine âgé de 14 ans bachelier en 2014.**

D’autres reportage sur la précocité des enfants à haut potentiels, montre une réalité déformé ou trop angélique, sur la réussite de cette minorité. Les médias parlent très peu des autres enfants, comment s’il ne fallait pas voir ce qui dérange.

La précocité d’un EIP, touche aussi son environnement familial. Il est à noter, qu’il y a une stigmatisation des parents. En effet l’opinion pense que l’enfant est le prolongement narcissique des parents. De nombreux professionnels, psychologues et enseignants, pensent que la précocité n’existe pas. L’idée viendrais de parents persuadées du genie de leurs enfants. D’apres ces professionnels, l’éducation donnée par la sphère familiale est maltraitante. Ces représentations peuvent sembler choquantes, mais c’est la réalité des choses. Nous remarquons souvent un changement du comportement de l’entourage des parents. En effet, à l’annonce de la précocité de leurs enfants, le cercle amical et familial se rétrécie au fur a mesure. Certaines personnes acceptent d’autres rejettent.

APPROCHE THEORIQUE

Dans un premier temps, nous parlerons des différents concepts qui gravitent autour de l’exclusion. Puis dans un second temps, nous parlerons de la spécificité des EIP. Nous pensons qu’il est nécessaire d’expliqué les différents concepts, afin de comprendre au mieux l’exclusion de ces enfants.

L’exclusion

D’après le petit Robert , l’exclusion est l’action d’exclure quelqu’un, en tenant à l’écart, en interdisant l’accès.

Exclus : qui n’est pas accepté.

L’exclusion sociale est une manifestation, consequence de différents

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