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Les différentes approches de l'économie

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Par   •  22 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  7 723 Mots (31 Pages)  •  870 Vues

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LES DIFFÉRENTES APPROCHES DE L’ÉCONOMIE

Sommaire

INTRODUCTION : A PROPOS DES DÉFINITIONS

Tous les économistes ne se représentent pas le champ de l’économie de la même façon.

I) Ceux qui mettent l’accent sur les richesses sans être cependant d’accord ni sur la nature des richesses ni sur leur origine. Aristote, Smith, Say, Marx, Walras

A) Les auteurs

- Jean-Baptiste Say (début du 19e) et les 3 aspects : production, distribution et consommation ; Karl Marx (milieu du 19e) : production et échange.

B) Manières différentes de définir la richesse

- Pour Aristote (4e siècle avant JC), ressources nécessaires à la vie.

- Adam Smith (fin du 18e) : seules richesses matérielles donc produits de l’agriculture et de l’industrie. Idem pour Marx avec un peu plus de nuances (prise en compte du commerce et des transports nécessaires pour amener marchandises à ceux qui les utilisent.) Say tient compte, quant à lui, des richesses matérielles et immatérielles tout comme Léon Walras (fin du 19e.)

C) D’où vient la richesse ?

- Pour Smith et Marx, du travail humain.

- Pour Walras et Say, la richesse est mesurée par un prix qui dépend de la rareté et de l’utilité.

II) Ceux qui mettent l’accent sur les comportements individuels plutôt que sur les groupes sociaux ou le fonctionnement d’ensemble de l’économie. Robbins et tous les auteurs néoclassiques en général

A) Le comportement rationnel de l’agent économique

Il mesure l’avantage qu’il peut tirer d’un acte économique et les inconvénients qui peuvent en résulter et il agit lorsque les avantages sont supérieurs aux inconvénients.

B) Les problèmes soulevés par cette définition

Le passage de la microéconomie (comportements individuels) à la macroéconomie, développée notamment par le Britannique John Keynes (années 1930.) Ce qui est rationnel pour un individu ne l’est pas forcément pour l’ensemble de la société. Exemple de la baisse des salaires par un employeur qui veut embaucher et le résultat global sur l’économie : baisse de la consommation, de la production et de l’emploi. La macroéconomie étudie le fonctionnement global de l’économie. Au lieu de s’intéresser au comportement d’un consommateur, on s’intéressera à la fonction de consommation dans l’ensemble de l’économie (voir Keynes.)

III) L’économie est-elle une science ?

Pour Marx, EXISTENCE DE LOIS dont loi de baisse tendancielle du taux de profit. Pour Walras et néoclassiques, lois également et possibilité d’utiliser les mathématiques. Cependant, si pour Marx, CHAQUE PÉRIODE HISTORIQUE a ses lois propres, pour les néoclassiques, les lois économiques sont immuables ou encore naturelles.

L’ÉCONOMIE EST UNE SCIENCE SOCIALE : il faut tenir compte de l’ensemble de l’environnement social quand on raisonne en économie et notamment des anticipations.

CHAPITRE I : COMMENT L'ACTIVITE ET LA SCIENCE ECONOMIQUES SE DETACHENT-ELLES DE LA MORALE ET DE LA POLITIQUE ?

I) L'économie soumise aux lois de la morale et de la politique

A) Aristote (4e siècle avant JC)

Seule est morale l’activité économique qui consiste à assurer la subsistance parce qu’il s’agit d’une activité naturelle et limitée. En revanche, commerce et prêt d’argent immoraux car pas de limites et donc pas naturels.

Pour St Thomas (13e), il faut nuancer ce propos car si l’intention du commerçant ou du prêteur est bonne, alors activité peut être bonne. Il y a toujours référence à la morale.

B) La soumission au politique

L’activité économique doit être mise au service de la puissance du roi et de la nation : les mercantilistes au 17e. Nécessité d‘accumuler métaux précieux grâce à exportations assurées par manufactures placées sous autorité du roi.

II) Les changements économiques, sociaux et culturels entre le 16e et le 18e siècle

Le développement des échanges et de l’économie de marché et le développement du capitalisme (entreprises faisant travailler des salariés dans l’industrie essentiellement) assurent UNE CROISSANCE DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE. MONTÉE DE L’INDIVIDUALISME (que l’on peut faire remonter au christianisme) et de la RATIONALITÉ avec mise en place d’une comptabilité rationnelle seule capable de permettre de savoir si réalisation ou non de bénéfices.

III) L’activité économique et la science économique se détachent du politique et de la morale

A) Le détachement d’avec la morale

Début du 18e, la Fable des abeilles (Vices privés, bénéfices publics) de Mandeville, la ruche étant la représentation de la société : abeilles vicieuses, chacune pour elle, et prospérité de la ruche ; elles décident de devenir vertueuses mais alors la ruche périclite. Leçon à en tirer : si chaque individu recherche son intérêt personnel, il peut en résulter un enrichissement pour la société.

B) Le détachement du politique

La volonté que l’individu se livre librement aux activités économiques : les Physiocrates dont Quesnay avec Tableau économique en 1758 : seul le travail agricole est productif puisque don gratuit de la terre. La liberté et le respect de la propriété sont considérés comme conditions nécessaires pour que se réalise le potentiel d’ordre qui existe dans la société.

CHAPITRE II : LES AUTEURS CLASSIQUES

Introduction : les auteurs : Smith, Ricardo, Malthus, Say, Stuart Mill

I) Le libéralisme d’Adam Smith (Recherches sur la richesse, 1776)

A) L’importance de la recherche de l’intérêt personnel et des échanges

Économie de marché : nécessité d’un

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