Les dérives de Goldman Sachs

1) Les dérives de Goldman Sachs :

Dans le système financier mondial plusieurs éléments ont permis les dérives de Goldman Sachs :

- La déréglementation qui est un phénomène consistant à supprimer ou à atténuer les diverses réglementations qui régissent les activités et les structures d’une économie. La déréglementation s’est appliquée au système bancaire et financier en autorisant notamment la banalisation de la commercialisation de produits bancaires jusqu’alors réservés à un certain nombre de réseaux. La suppression des réglementations autorise les établissements financiers à développer de nouveaux produits à effet de levier et permettant de mobiliser peu de fonds propres : ce sont les dérivés. Ils vont se développer très rapidement pour devenir incontournables dans les gestions des plus grands groupes institutionnels, qu'il s'agisse de fonds de pension, de compagnies d'assurances ou de fonds spéculatifs.

- Le manque de régulation qui fait référence aux interventions de l'État ou des autorités monétaires en vue d'une régulation de l'économie dans sa globalité, et on parle de politique conjoncturelle, d'une régulation sectorielle, qui s'applique à organiser ou à fluidifier le fonctionnement de la filière d'un secteur d'activité, d'une régulation par le biais d'une intervention ou d'un encadrement du fonctionnement des marchés lorsque ceux-ci révèlent des anomalies dommageables pour une collectivité ou l'intérêt général.

- Le capitalisme financier qui est une expression régulièrement utilisée pour qualifier un système économique qui repose principalement sur le profit. Les détracteurs du capitalisme financier considèrent qu’il profite aux banques et, à la spéculation au détriment de l’économie réelle et à l’intérêt du plus grand nombre.

En effet, Goldman Sachs fonctionne en faveur de la politique d’argent bon marché et de la dérèglementation tous azimuts de la finance. Ainsi, Goldman Sachs s’assure d’avoir un réseau au sein même du gouvernement et pour être toujours aux premières loges et avoir toujours les cartes en main. Certains anciens employés de Goldman Sachs travaillent au sein même de la maison blanche. La banque est alors protégée grâce à ses relations et aux personnes du gouvernement amis avec les dirigeants de Goldman Sachs. Ce qui permettra également la disparition de leurs principaux rivaux. Par ailleurs, Wall Street est indispensable à l’économie financière mondiale. Les banques ne sont donc jamais sanctionnées.

Après la crise, Goldman Sachs s’assurera de la mise en place de représentants de la banque au sein des gouvernements mondiaux, au cœur du pouvoir, à des postes à responsabilités. Ils possèdent un réseau d’influence mondiale. Ils se sont infiltrés partout. Même le gouvernement abdique. On peut alors parler de corruption entre les banques américaines et le gouvernement américain.

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