Lecture Du PNB
Mémoire : Lecture Du PNB. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar NINI60 • 24 Mars 2014 • 1 309 Mots (6 Pages) • 653 Vues
par Nicoarkea le Mar 11 Fév - 21:16
Sujet 24 : En quoi la lecture du PNB est-elle riche d'enseignements sur l'exercice des métiers d'un Ets de crédit ?
Introduction
Indicateur de rentabilité et facteur essentiel de comparaison, le PNB est aujourd’hui dans le secteur bancaire primordial quant à la pérennité et au développement des établissements financiers. L’activité Banque a considérablement changé depuis les trois dernières décennies. Jusqu’au début des années 80, l’intermédiation bancaire était l’une des composantes principales du PNB puis les réformes financières et monétaires (1984) ont considérablement modifié et diminué sa constitution. Les banques ont perdu leur situation de monopole avec l’ouverture des marchés financiers les obligeant à revoir leurs orientations stratégiques. L’objectif des banques est donc bien d’améliorer sans cesse le montant de leur PNB et pour y parvenir, elles doivent compenser certaines activités par d’autres, plus rémunératrices, en fonction de leur métier. Comme les autres entreprises, elles doivent permettre de rémunérer leurs salariés, fournisseurs et actionnaires tout en jouant leur rôle de financement de l’économie. Nous verrons dans une première partie, les composantes du PNB et les entreprises bancaires ; et dans une seconde partie, les tendances et évolutions de leur PNB.
I) Le PNB
A) Définition et composantes du PNB
A l’inverse d’une société classique, les établissements financiers ne parlent pas de chiffre d’affaires mais de Produit Net Bancaire. Il mesure la contribution spécifique des banques à l’augmentation de la richesse nationale et peut être comparé à la Valeur Ajoutée d’une entreprise non financière. Elément essentiel du compte de résultat, il s’assimile à la marge brute de production et permet de faire face aux stratégies salariales, d’investissement, de distribution ou de provisionnement. Le PNB est donc le solde des revenus d’exploitations et des charges de même nature que la banque a dû engager pour générer ces produits, il est l’addition de 5 éléments :
1. La marge d’intérêt La marge d’intérêt = la marge d’intermédiation = solde net entre la rémunération des emplois effectués (CSL, PEL…) et le coût des ressources collectées (crédits court terme et MLT). Elle a représenté 50% du PNB des banques en 2012.
2. Les commissions nettes C’est le solde net entre les flux des commissions perçues auprès des clients (ou réseaux) et le flux des commissions payées aux apporteurs d’affaires ou sous-traitants : 31% du PNB des banques en 2012. Commissions sur services (compte chèque, forfait) + commissions sur placements (assu vie) + commissions sur conseil (patrimoine) + commissions sur anomalies (rejet, dépassements).
3. Solde des plus ou moins-values Il s’agit des résultats dégagés sur les portefeuilles titres que la banque détient pour compte propre, à des fins de transaction à court terme (moins de 6 mois), de placement (plus de 6 mois) ou d’investissement (conservation jusqu’à échéance).
4. Les dividendes reçus Il s’agit des dividendes reçus des filiales et participations.
5. Le solde net entre les autres produits et charges d’exploitation Refacturation de services auprès de filiales comme par exemple, le crédit-bail…
La lecture et l’appréciation détaillée du PNB d’une banque permet de connaître les orientations et les stratégies mise en place par l’établissement bancaire. Le contexte économique et concurrentiel ont fortement modifié les composantes du PNB.
B : Les différents acteurs
1. La banque de détail : elle exerce une activité de crédit et d’offre de produits de placement auprès de clientèles individuelles : environ 70% du PNB 2. La BFI qui rassemble des activités de conseil, d’intermédiation et d’exécution ayant trait aux opérations dites de haut de bilan (introduction en Bourse, émission de dettes, fusion et/ou acquisition) : environ 18% du PNB 3. L'Investment Solution ou Asset management : rend des services financiers très personnalisés et sophistiqués souvent résumés sous l’expression « gestion de fortune », à des particuliers ou investisseurs institutionnels détenant un patrimoine net important. Environ 12 % du PNB.
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