Le voyage d'un train de jeunes

Les voyages forment la jeunesse

Selon de nombreux philosophes (Montaigne, Bellay ...) les voyages forment ou non l'humanité. Mais quand est-il de notre opinion? Sommes-nous du point de vue positif ou plutôt le contraire ? Mais encore, notre regard change-il sur les autres et sur nous-même lors d'un voyage ?

Lors d'un voyage notre vision du monde change sur les autres mais également sur nous-même. Il s'agit là de remplacer les clichés par la réalité et de voir le monde de nos propres yeux pour ainsi se former sa propre opinion, d'ailleurs André Gide dit dans les nourritures terrestres "toute connaissance que n'a pas précédé une sensation m'est inutile". Ce qui revient aussi sur le fait que parcourir le monde forgent notre vison mais également notre indépendance.

De plus la plupart du temps ce n'est pas la culture qui nous chamboulent mais les gens formant la civilisation, car en elles même forment le pays, ces rencontres peuvent être gratifiante ou l'inverse. Entre autre Nicolas Bouvier rappel dans Routes et déroutes "La vie nomade est faîte en deux temps : s'attacher et s'arracher" évitons donc de nous faire de faux espoir d'amitié éternelle et focalisons-nous plutôt sur la personne en elle-même.

Dans le cas contraire ou la civilisation n'est pas ce que nous recherchons, nous pouvons ressentir un sentiment qu'est la nostalgie.

Sentiment douloureux où nous n'y pouvons rien sauf attende le retour chez sa patrie, de plus Joachim de Bellay dans les Regrets ayant vécu cela appuie en disant "Ou comme cestuy-là conquit la toison, et puis est retourné, plein d'usage et de raison, vivre entre ses parents le reste de son âge !"

Outre la nostalgie il y a le choc culturel qui s'y il est trop fort peu nous déstabilisé .Ainsi nos habitudes sont chambouler et en elle-même peuvent être une atteinte non-voulu sur la religion ou les lois du pays se qui rappelle que les clichés sont souvent faux comme le dit Baudelaire dans les Feurs du Mal "Partout où la chandelle illumine un taudis".

Cependant malgré ces désavantages il y a du bon, nous pouvons en ressortir plus fort et plus cultivés.

Oui, nous pouvons en ressortir grandie, que ce soit positif ou négatif, ce qui importe réellement est en deux mot notre changement, il en va de se comprendre soi-même et également de s'approfondir sur sa connaissance, ce qui rapporte à Montaigne qui pour lui un voyage représente « un exercice profitable », mais aussi « une meilleure école » accompagner de « la diversité »

En effet les nouveautés des voyages « nous intéresse à la vie » dit Gide dans les nourritures terrestres. Mais il est également comme rappelle Baudelaire «égal à son vaste appétit » nous devons donc le dévorer afin de nous forger.

Globalement les voyages sont une façons ou d’une autre une manière de nous forger l’esprit , nos connaissances sur soi mais également des autres, malgré c’est quelque déplorable défaut ils peuvent former la jeunesse mais également l’humanité entière.

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