Le Nouveau Contrôle De Gestion

Le nouveau contrôle de gestion

Face aux lacunes du CG traditionnel, un nouveau CG s’impose. La première mission du CG est bien de servir la stratégie et tous les principes qui vont être évoqués seront basés sur cet objectif.

Principes :

- Faire porter les efforts sur les dépenses contrôlables (rappel : une lacune importante du CG traditionnel es d’affecter des dépenses aux centres de responsabilités sans qu’elles soient maitrisables par les responsables qui les subissent sans pouvoir agir dessus, à cause de la répartition des charges indirectes basée sur de mauvais indicateurs. Pour dépasser cela, le contrôle ne doit porter que sur les dépenses maitrisables par le CR qui seront des dépenses affectables directement et sans ambigüité (charges directes) mais aussi celles qui peuvent être mesurées avec précision (ex : consommation d’énergie grâce aux compteurs). Cette approche sous entend que l’ensemble des charges ne soit pas forcément orienté sur les centres, en particulier celles indirectes, approche qui peut être en coûts partiels. On préfère responsabiliser chaque CR en rendant les charges contrôlables plutôt qu’avoir une information plus complète mais plus ambiguë).

- Agir sur les causes. Cela se concrétise par une recherche des facteurs qui crée les coûts qualifiés d’inducteurs de coûts. Ils seront censés expliquer la formation des coûts. Ainsi, il s’agira d’agir sur ces inducteurs afin d’agir sur ces coûts.

Remarque : les inducteurs peuvent être plus variés que les inducteurs de coûts ; il existe des inducteurs de délais et des inducteurs de qualité.

- Adapter la fréquence du contrôle au processus de fabrication. Une des lacunes du CG traditionnel est le problème de la périodicité des informations ; le contrôle opérationnel étant basé sur le cycle de fabrication, et le CG sur un nombre de jours préétabli (année, mois, semaines, jour). Il est alors difficile de passer d’un contrôle à l’autre. Le contrôle de gestion CG doit s’adapter au contrôle opérationnel CO et le processus de fabrication doit guider la périodicité des informations. Cela devrait aider au contrôle des réalisations, et de ce fait, au calcul des écarts réalisés ou imprévus.

Remarque : les périodicités pourront être variables suivant ce que l’on veut mesurer (suivi quotidien pour la qualité, semaine ou mois pour certains stocks, trimestre pour les résultats et parts de marchés).

- Abandonner les standards techniques traditionnels comme éléments de mesure des performances. Un standard technique est une description des temps de fabrication d’un produit et de ses différents composants et matières introduits au travers des nomenclatures. Le problème des standards traditionnels est qu’ils ne sont pas revus régulièrement et s’adaptent mal au nouveau contexte qui recherche une amélioration continue des coûts de la qualité et des délais. Ainsi, la recherche permanente d’amélioration ne peut accepter que les standards soient calculés une fois par an sans être revus régulièrement afin d’améliorer la productivité. Les standards introduisent surtout des indicateurs en termes de productivité sans tenir compte d’autres composantes à améliorer, en particulier en termes

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