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La résilience

Mémoire : La résilience. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2013  •  932 Mots (4 Pages)  •  2 484 Vues

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CADRE THEORIQUE

Au cours des 40 dernières années, la recherche sur la résilience est passée par plusieurs étapes. Initialement l’accent est mis sur l'enfant invulnérable ou invincible. Le terme résilience représente à la fois la capacité de résister à un traumatisme et celle de se reconstruit après lui (Tisseron S., la résilience, Paris, PUF, coll. Que sais-je ? 2007). En psychologie ou en sociologie, la résilience faire allusion aux ressources qu’une personne ou un groupe développe pour admettre et aller au-delà des conséquences nocives des traumatismes, et ce malgré l’adversité. Il ne suffit pas de vivre seulement, mais de conserver une qualité d’existence tolérant le moins de dommages possibles. Un appel à des forces intérieures ou des qualités internes doit être fait afin de réguler la crise engendrée par ce traumatisme. Le but est de mettre un terme aux effets de la désorganisation psychique et sociale provoqué par ce traumatisme pour la conservation d’une reconstruction psychique et sociale. La résilience ne dénie pas ce qui s’est passé en se positionnant sur la continuité d’une trajectoire de vie.

Les psychologues ont commencé à reconnaître que beaucoup de ce qui semble favoriser la résilience provient de l'extérieur de l'individu. Cela a conduit à une recherche de facteurs de résilience aux niveaux individuels, familial, communautaire et, plus récemment, aux niveaux culturels. Outre les effets que la communauté et la culture ont sur la résilience chez les individus, il y a un intérêt croissant de considérer la résilience comme une caractéristique des communautés entières et des groupes culturels. Les chercheurs contemporains ont constaté que les facteurs de résilience varient dans différents contextes de risque, ce qui a contribué à l'idée que la résilience est un processus. Afin de caractériser le processus de résilience dans un contexte particulier, il est nécessaire d'identifier et de mesurer les risques encourus et, à cet égard, la discrimination perçue et le traumatisme font partie du contexte dans de nombreuses collectivités autochtones.

Thérèse PSIUK (2005) quant à lui, caractérise la résilience comme étant un processus à deux temps : confrontation avec le traumatisme et reconstruction positive. Il en découle l’exigence de la présence claire et substantielle de risque, ce qui différencie la résilience du développement normal ou normatif (Luthar et Chichetti, 2000; Rutter, 2005). Dans cette perspective, toute mesure de la résilience requiert l’observation de la manifestation de ses dimensions.

Les chercheurs cherchent également à comprendre comment certains facteurs de protection interagissent avec des facteurs de risque et d'autres facteurs de protection pour soutenir la résistance relative. Ainsi, la résilience implique l’interaction des facteurs psychoaffectifs, relationnels, sociaux et même environnementaux avec les caractéristiques internes de la personne en question. C’est-à-dire les compétences, possibilités sont latentes en la personne et il lui revient de les actualiser. Lorsque la confrontation avec la situation extrême est surmontée, l’individu se voit renforcer et rebondit à la suite. Il fait ainsi de ce traumatisme un nouveau départ.

Manciaux et al. (2001), eux ; ils ont plutôt remarqué

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