La crise économique espagnole.

1. Quels indicateurs témoignent de la crise économique en Espagne ?

Par définition, la crise économique est le retournement de l’activité économique qui passe d’une croissance forte à une croissance fortement ralentie voire à une baisse de l’activité économique. Et  l’indicateur est une statistique permettant de suivre l’évolution économique selon une périodicité.

Tout d’abord il y a le PIB, le produit intérieur brut qui est la somme des valeurs ajoutées créées par l’ensemble des entreprises présentes sur un territoire donné, des TVA et des droits de douanes grevant cette production, diminué de l’ensemble des subventions aux importations éventuellement perçues. En effet cet indicateur permet de mesurer la croissance donc la création de richesse de l’Espagne pendant une année.                                                                                                                            De plus, le PIB par habitant ou la parité pouvoir d’achat permet de mesurer la valeur des richesses créées en Espagne. En effet le PIB par habitant c’est le revenu moyen par individu, il se calcule en divisant la production intérieure brute par le nombre d’habitants. Selon l’annexe 2, le PIB par habitant à augmenter de 2004 à 2008 en passant de 27000$ à 28522$, puis à baisser considérablement à 25860$ en 2012 ce qui est du à la crise économique.                                            Parallèlement le taux de croissance du PIB espagnole permet de mesurer les richesses créées dans le pays. En effet, selon l’annexe 4 le taux de croissance du PIB espagnole de 1999 à 2006 est supérieur à celui de l’Allemagne et de la France (5% en Espagne, 3,5% en France et 2% en Allemagne).                  Avec la crise économique espagnole en 2008 le taux de croissance du PIB a fortement chuté, il était d’environ -4%.                                                                                                                                                       D’autre part, il y a le taux de chômage qui témoigne de la crise économique espagnole. Cet indicateur permet de mesurer la part de chômeurs dans l’ensemble de la population. Selon l’annexe 4, le taux de chômage de la population active est passé de 8,3% en 2007 à plus de 22% en 2012. En effet, il ne cesse d’augmenter depuis la crise économique.                                                                                            Pour finir, le déficit de l’Espagne en % du PIB permet de témoigner de la crise économique espagnole. En effet, selon l’annexe 4, il était négatif de 1999 à 2004 (-1,4% à -0,2%) avec la crise économique il est passé au positif de 1% à 1,9% de 2005 à 2007 pour passer à -5,7% en 2013.

1. Quel secteur économique est au centre de la crise économique espagnole ?

En Espagne, la crise économique a été générée par le secteur immobilier.                                                 En effet l’éclatement de la bulle immobilière en Espagne qui fut pourtant qualifiée de miracle économique par certains experts avant la crise économique a durement affecté l’économie du pays. Entrainant notamment la faillite d’une partie de son système financier, l’explosion de l’endettement public et de son taux de chômage. Comme on peut le constater dans l’annexe 1, depuis l’éclatement de la bulle immobilière « un appartement de deux chambres qui coutait 40000€, est désormais proposé à 250000€ ». Les Banques sont prêtes à casser les prix de leurs biens immobiliers pour pouvoir les vendre. Ainsi que l’annexe 3, selon M. Cavalier la baisse des prix immobilier à partir de 2008 met à jour l’endettement des ménages, passée de 60% de leur revenu disponible en 1999 à 125% en 2012. Les maisons ne trouvent plus preneurs, les immigrés repartent, la construction s’effondre, les banques s’écroulent. Et enfin d’après l’annexe 4, le graphique de l’évolution de la production de logements en Espagne nous montre que le nombre de logement construit en Espagne est passé de 200 milliers par an en 1991 à 600 milliers en 2009 pour s’effondrer considérablement a 70 milliers en 2012. Les permis de constructions et de mises en chantier ont connu la même évolution que le nombre de logement espagnole construit sur la même période.

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