La base de la crise financière
Analyse sectorielle : La base de la crise financière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexp68 • 18 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 1 247 Mots (5 Pages) • 537 Vues
ECONOMIE
Introduction :
L'économie au meme titre que l'histoire et la psychologie appartient aux sciences humaines dont le point commun est d'avoir le même objet d'étude, à savoir l'être humain.
La base de la crise financière : est ce que je veux faire du profit ?
La science économique est avant tout une science sociale puisqu'elle étudie les individus au sein de la société. Le point de départ de l'analyse économique est que les hommes éprouvent des besoins illimités mais les ressources dont ils disposent pour satisfaire ces besoins n'existent qu'en nombre restreint et par conséquent ils doivent faire des choix.
Le besoin économique se définit comme un manque qui peut etre satisfait par l'acquisition ou la consommation de produits et services sachant que ceci ne sont produits qu'en quantité réduites.
Créer le manque chez les personnes : pénurie organisée.
L'économie étant une façon particulière d'étudier les comportements des hommes, c'est la science des choix ou science de la décision dans un cadre de rareté.
La science économique se fonde ainsi sur des hypothèses en s'efforçant d'expliquer la réalité. L'hypothèse est ainsi une simplification de la réalité rendant possible la formulation de théories compréhensibles et utilisables.
Les sciences présentant presque toujours des conceptions holistes et individualistes, il en va de meme pour les sciences économiques.
Le holisme est une méthode d'analyse globale qui considère que les comportements individuels s'inscrivent dans un contexte global prédéterminé. C'est une démarche qui correspond à la macro-économie.
L'individualisme est une méthode d'analyse des faits économiques et sociaux, qui part du principe que les phénomènes étudiés peuvent être expliqués à partir des comportements individuels. Micro-économie.
Les conclusions de l'analyse micro-économique ne sont pas forcément généralisables au niveau macro-économique, cette difficulté de passage (de la micro à la macro) correspond au problème du no bridge.
Chapitre 1 :La pensée économique
La relation économique apparaît chez les philosophes grecs, tels Aristote et Platon, qui étudient l'économie domestique et la gestion de la cité.
Au Moyen-Age, la morale chrétienne, à travers Saint Augustin et Saint Thomas d'Aquin, inspire la pensée économique.
Le mercantilisme, courant élaboré au cours des 16èmes et 17èmes siècles, est favorable à l'intervention de l'état.
Au milieu du 17ème siècle, les Physiocrates, avec François Quesnay, donnent une analyse économique globale sous forme de circuit et sont considérés comme des précurseurs.
A compter de la fin du 18ème siècle se développent de véritables analyses théoriques chez des économistes, dont les idées sont suffisamment proches pour pouvoir être considérés comme appartenant à des écoles de pensées.
1) La science de l'accumulation des richesses
A) Le courant classique
Adam Smith (1723-1790) Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776)
Thomas Robert Malthus (1766-1834) Essai sur le principe de la population (1798 à 1803)
Jean-Baptiste Say (1767-1832) Traité d'économie politique (1803)
David Ricardo (1772-1823) Principes de l'économie politique et de l'impôt (1817)
1. L'adhésion à la théorie de la valeur travail
Adam Smith s'interroge sur comment déterminer la valeur d'un bien ? Il va considérer que la valeur d'un bien dépend de la quantité de travail nécessaire à sa fabrication. (Toujours vrai aujourd'hui)
Il en déduit que pour favoriser l'accroissement de la richesse au niveau d'une nation, il faut non seulemen augmenter la quantité de travail disponible dans une économie mais aussi optimiser l'utilisation de cette quantité de travail (ce qui correspond au gain de productivité).
2. L'analyse macro-économique
Ricardo va s'intéresser à la façon de répartir les richesses crées et notamment comment rémunérer la force de travail. Il va ainsi considérer qu'il n'éxiste un taux de salaire naturel qui correspond au niveau de rémunération permettant aux ouvriers de perpétuer leur espèce.
3. Le libéralisme économique
Adam Smith considère que le libéralisme économique et l'état naturel favorisant le développement économique et l'accroissement des richesses. Dans ce cas l'Etat ne doit surtout pas intervenir et
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