La V.A.N
Commentaires Composés : La V.A.N. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar samboub • 7 Mars 2013 • 1 929 Mots (8 Pages) • 588 Vues
Voir aussi : CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT, INVESTISSEMENT, ACTUALISATION, TAUX EFFECTIF GLOBAL, DÉLAI DE RÉCUPÉRATION DU CAPITAL INVESTI
REPRÉSENTATIONS/EXEMPLES/APPLICATIONS
La V.A.N. est une valeur actuelle car elle renvoie la valeur présente de flux de trésorerie futurs. Elle exige donc le choix préalable d'un taux d'actualisation et sa valeur est associée au taux retenu. Ce choix du taux d’actualisation est essentiel. Il doit correspondre à la rentabilité exigée par le type d’investissement réalisé. De manière générale, le coût des sources de financement et le risque du projet constituent ses composantes.
La V.A.N. est une valeur nette car elle renvoie :
· dans le cas d’un investissement : la valeur actuelle des recettes induites après déduction du montant de cet investissement,
· dans le cas d’un financement : le montant de la ressource disponible après déduction de la valeur actuelle des décaissements induits.
L’échelonnement et l’actualisation des flux de trésorerie (FT) peuvent être visualisés sur un schéma:
Au taux d’actualisation « t », la valeur de la V.A.N. d’un projet dont la durée de vie est de « n » périodes et dont FTk représente le flux de trésorerie de la période « k », est donnée par la formule générale suivante:
Þ Règle de décision : L’investissement (ou le financement) peut être retenu si la valeur de VAN est positive.
Þ Parmi l’ensemble des critères de choix d’investissement, celui de la V.A.N. constitue la référence car il est le seul à mesurer l’accroissement de valeur dont la justification est patente d’un point de vue économique.
Þ Les valeurs actuelles nettes à une même date de différents projets d’investissement (ou/et de financement) peuvent être additionnées pour déterminer la V.A.N. de l’ensemble de ces projets. Cette propriété d’additivité de la V.A.N. accroît sa capacité de résolution de nombreux problèmes de gestion.
V.A.N. d’un investissement
Les différents flux de trésorerie sont constitués :
· du flux d’investissement : il correspond aux dépenses nécessaires à la réalisation du projet (coût des équipements, frais d’acquisition et d’installation, formation du personnel, besoin en fonds de roulement induit, etc) ;
· des flux d’exploitation : ils correspondent aux opérations liées à l’exploitation courante de l’investissement (recettes nées des ventes de marchandises ou de produits, dépenses consécutives aux achats de biens et services, aux paiements des salaires, etc) ;
· des flux résiduels : ils résultent des opérations de cessions des immobilisations en fin de vie et de la récupération du besoin en fonds de roulement (BFR).
Exemple 1 : Un projet d’investissement en matériel de 610 000 € (HT) a une durée de vie de cinq ans. Les frais d’installation s’élève à 40 000 € (HT). Il est amortissable par annuités constantes. Le taux de l’impôt sur les sociétés (IS) est de 331/3%. Par ailleurs, son exploitation nécessite un accroissement du besoin en fonds de roulement (BFR). A l’issue des 5 ans, la valeur résiduelle du matériel serait de 60 000 € (HT).
Détermination des capacités d’autofinancement (CAF)
Périodes « k »
1
2
3
4
5
Résultats bruts prévisionnels
40 000
310 000
370 000
370 000
172 000
Dotations (amortissements)
130 000
130 000
130 000
130 000
130 000
Résultats avant IS
- 90 000
180 000
240 000
240 000
42 000
Impôts à 331/3% (IS)
- 30 000
60 000
80 000
80 000
14 000
Résultats après IS
- 60 000
120 000
160 000
160 000
28 000
CAF
70 000
250 000
290 000
290 000
158 000
Détermination des flux de trésorerie par période « k » (FTk)
Périodes « k »
0
1
2
3
4
5
CAF
...