La Création De Richesses Et Le Niveau De Vie
Mémoires Gratuits : La Création De Richesses Et Le Niveau De Vie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar atti03 • 24 Avril 2013 • 1 798 Mots (8 Pages) • 1 167 Vues
La création de richesses
et le niveau de vie
La croissance économique est un phénomène qui a caractérisé la plupart des économies occidentales depuis 1945.
Toutefois, le rythme de la croissance peu être plus ou moins élevé et des chocs économiques peuvent même déclencher des récessions.
La création de richesses est à l’origine de la distribution de revenus aux agents économiques. Ces revenus rendent possible la satisfaction de leurs besoins individuels et collectifs par la consommation.
Cette création de richesse contribue à l’augmentation du produit intérieur brut (PIB). La variation du PIB est un des indicateurs de la croissance économique, qui permet d’apprécier l’amélioration du niveau de vie de la population.
I. La création de richesses
A. La définition de la croissance de l’économie
Le concept de croissance économique désigne pour un pays à la fois une augmentation de sa production de biens et services durant une longue période et l’enrichissement de ses habitants.
Pour les économistes, elle représente un indicateur de la richesse créée par l’économie d’un pays sur le long terme. Pour l’économiste F. Perroux : « La croissance économique est l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension. »
B. La mesure de la croissance de l’économie
1. Le PIB
a. L’indicateur statistique
L’indicateur statistique utilisé pour mesurer la croissance est le produit intérieur brut (PIB).
Le PIB mesure la création de richesses dans un pays pendant une année.
Il peut être calculé selon trois approches différentes :
• l’approche par la production : le PIB est la somme des valeurs ajoutées (VA) des différentes branches de l’économie c’est à dire par les entreprises résidentes dans le pays
PIB = ∑ VA
La valeur ajoutée d’une branche donnée est égale à la différence entre la production de cette branche (Y) et l’ensemble des consommations intermédiaires (CI) en provenance des autres branches de l’économie
VA = Y – CI
• l’approche par les revenus : le PIB est la somme des revenus distribués (Rd) à l’occasion de la production ;
PIB = ∑ Rd
• l’approche par la demande : le PIB est la somme de la consommation des ménages et des administrations, de l’investissement (formation brute de capital fixe), des variations de stocks et des importations auxquels on soustrait les importations.
PIB = D
L’approche par la production est la plus courante.
b. Le taux de croissance du PIB
Le taux de croissance du PIB de l’année 2010 par rapport à l’année 2009 est égal à la variation relative du PIB entre ces deux périodes.
Pour éviter que l’inflation ne fausse les comparaisons dans le temps, on distingue :
• le taux de croissance du PIB à prix courant (prix de 2010) ou taux de croissance en valeur
• le taux de croissance du PIB à prix constant (prix de 2009) ou taux de croissance en volume
On utilise le PIB en volume, c’est-à-dire en euros constants, plutôt que le PIB en valeur, c’est-à dire en euros courants.
Quand on dit que la croissance sera de 1,5 % en 2011 en France, cela signifie que le PIB de 2011 sera 1,5 % supérieur à celui de 2010, en volume (après élimination de l’effet de l’inflation).
Par ailleurs, la croissance économique ne peut profiter à chacun que si le taux de croissance du PIB est supérieur au taux de croissance de la population.
Aussi pour évaluer l’augmentation du PIB on utilise le taux de croissance du PIB en volume par habitant pour mesurer la croissance du niveau de vie de la population.
A la suite d’un choc financier (crise bancaire comme en 2007) ou réel (comme le choc pétrolier) la croissance du PIB peut etre stoppée. Le PIB peut même décroitre.
2. La production marchande et la production non marchande
L’évolution du PIB provient à la fois de la production marchande et de la production non marchande.
La production marchande porte sur des biens et services échangés sur le marché à un prix couvrant au moins leurs coûts de production. Elle est réalisée par le secteur privé et le secteur public marchand, qui regroupe les entreprises de biens et de services marchands détenus par l’État.
Certains services sont gratuits ou sont échangés contre une valeur inférieure à leurs coûts de production. Leur production est considérée comme non marchande. Il s’agit notamment des services collectifs mis à la disposition de toute la population : les routes, les ponts, les émissions de TV, les services de sécurité (police) ou services de justice, éducation.
3. La non-prise en compte de l’économie réelle
Le calcul du PIB n’intègre pas toute une partie de l’activité économique, ce qui sous-évalue la production nationale.
Ainsi, l’économie souterraine (travail au noir et activités délictueuses), les échanges non monétaires tels que le troc ou les productions domestiques (jardinage, bricolage…) et le bénévolat ne sont pas pris en compte par la comptabilité nationale.
II. L’appréciation du niveau de vie d’une population
A. La définition du niveau de vie
1. Niveau de vie
Le niveau de vie d’une population dépend du revenu disponible pour la consommation. Il dépend également de la structure du budget des ménages. Plus les dépenses sont orientées vers la satisfaction de besoins secondaires (automobile, téléphonie, Internet,
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