La Concentration Des Entreprises

La concentration est un phénomène d’augmentation de la taille moyenne des entreprises. Le processus de concentration peut se dérouler dans plusieurs directions (horizontale, verticale, conglomérale) et revêtir diverses modalités juridiques (principalement prise de participation et fusion). Les conséquences sur le marché du mouvement de concentration des entreprises sont nombreuses.

Dans un premier lieu, les entreprises deviennent de moins en moins nombreuses alors que leur taille moyenne augmente : on parlera alors d’oligopole. Notamment dans l’industrie de l’automobile, de 1970 à 2010 nous passerons de 36 à 11 groupes automobiles (hors Russie et pays émergents). De ce fait, nous pourrons observer de nombreuses pertes d’emplois et une hausse des prix entraînée par la diminution du nombre d’offreurs qui réduit d’autant la concurrence.

En second lieu, d’après le doc. 1, « les tendances à l’intégration verticale et à la diversification sont profondément remises en cause » à partir des années 70-80, les entreprises se recentrent alors sur une activité définie. Avant cela, les entreprises étaient plutôt dans des directions verticales et conglomérales, c'est-à-dire que leurs activités économiques étaient très diversifiées contenu de leur « métier de départ », elles n’avaient pas forcément de rapport entre elles. Prenons pour exemple, le cas de General Electric qui « est présent à la fois dans l’énergie, le transport, l’équipement médical, le matériel d’éclairage… ». Le conglomérat permet de diminuer les risques : les pertes de certaines activités peuvent être compensées par les profits d’autres activités. Mais ce changement de programme a des conséquences négatives quant aux bénéfices réalisés par les entreprises (par exemple : En se recentrant sur « le métier d’équipementier télécoms » et en délaissant toutes autres activités, Le cours des actions d’Alcatel passa de 90 euros à moins de 2 euros aujourd’hui).

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