La BCT Et Le Risque De Crédit

Le gouverneur de la BCT a ajouté qu’au moment où les établissements de crédit

tunisiens parachèvent le programme de renforcement de leurs assises financières et

se préparent à adopter les nouvelles normes internationales de calcul des fonds

propres, basées ,justement, sur l’évaluation des risques réels, ce thème est d’une

grande actualité.

Il a rappelé, dans ce sens, que l’adoption du dispositif Bâle II, constitue un défi à

relever pour le secteur bancaire et représenterait une opportunité pour les bureaux de

crédit.

Les banques, explique-t-il, étant amenées à affiner l’analyse dans le cadre des

systèmes de notation interne sur lesquels sont fondées les nouvelles normes de

gestion du risque de crédit, chercheraient à mieux connaître chaque client, son actif et

son passif bancaire, ses garanties, la structure et la maturité de ses dettes... autant

d’outils qui collent au savoir faire des bureaux de crédit.

Le gouverneur de la BCT a passé en revue les étapes franchies dans la mise sur pied

d’une nouvelle centrale d’information.

Créée depuis plus de 35 ans, la centrale d’information a connu des évolutions

certaines : désormais, c’est un produit de technologie évoluée, basé sur un système

ouvert et largement paramétré, en harmonie avec les normes et les standards

internationaux et constituant un excellent outil d’aide à la décision en ce qu’elle

permet de renseigner sur la situation financière des entreprises et des particuliers et

sur leur capacité à rembourser leurs dettes.

Et de préciser que la réussite de ce projet, grâce à la qualité du partenariat entre la

profession bancaire et la BCT, est confirmée par les 20 millions de mouvements

enregistrés par an, le nombre d’interrogations quotidiennes qui avoisinent les 3500, la

qualité et le degré de détail des données recensées et la rapidité avec laquelle les

informations traitées sont retournées au secteur.

La réussite de la centrale des risques oeuvre unique en son genre en Afrique et dans

le monde arabe, a contribué à l’amélioration du classement de la Tunisie dans le

rapport de la Banque Mondiale « Doing Business » et ce, grâce à la note attribuée à

l’indicateur relatif à la divulgation de l’information sur les crédits et qui évalue la

qualité et l’étendue des

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