L'individu Est Il Socialement déterminé

La socialisation se caractérise par sa diversité à travers le monde, nous pouvons par exemple citer l’existence de la société primitive des Arapesh, où les traits caractéristiques que ces peuples assignent normalement à la personnalité de chaque sexe sont différents de notre société. Chez les Arapesh, aussi bien hommes que femmes, nous dirions que les traits, vus sous l’angle familial, nous apparaissent comme maternels, et qu’ils sont féminins si on les envisage du point de vue sexuel. Les garçons comme les filles apprennent, dès leur plus jeune âge, à acquérir le sens de la solidarité, à éviter les attitudes agressives, à porter attention aux besoins et aux désirs d’autrui. Une autre société primitive, les Mundugumor, se sont au contraire révélés être, à quelque sexe qu’ils appartiennent, d’un tempérament brutal et agressif, rien, chez eux, de tendre et de maternel. C’est un type de tempérament que nous associerons, chez nous, à un caractère rétif et violent. Au contraire de chez nous, ces sociétés n’ont pas éprouvé le besoin d’instituer une différence entre les sexes. Les Arapesh et les Mundugumor ont appris et intériorisé les différents éléments de la culture de leur groupe social. Ils sont donc, pour une certaine part, déterminé. Nous allons étudier notre société, en réfléchissant au sujet : l’individu est il socialement déterminé ?

Nous allons donc mener une réflexion en se demandant si, le processus de socialisation détermine t’il totalement l’individu ? Est-il donc mécaniquement défini ou a-t-il une part de stratégie individuelle ? Quel rôle joue la société dans le mécanisme de reproduction sociale ?

Nous tenterons de répondre à ces questions en présentant dans une première partie, une part de déterminisme définie, commune de chaque individu, puis, dans un second temps, nous étudierons une part de stratégie individuelle, plus ou moins importante selon les individus.

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