L'entreprise Goodrich.
Note de Recherches : L'entreprise Goodrich.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chibouisa • 7 Mai 2015 • 1 646 Mots (7 Pages) • 1 003 Vues
1) La lecture du cas Goodrich donne à penser que l’entreprise n’a pas transgressé la loi. Faut-il en conclure que l’entreprise a agi moralement ?
À la leçon 2, on mentionne que la loi n’est pas automatiquement éthique. Comme mentionne Dion : « La loi n’est pas garante de la moralité de ce qu’elle prescrit ». La loi est souvent bâtie sur ce qui est socialement acceptable par la population. Alors, même si Goodrich semble ne pas avoir transgressé la loi, je ne pense pas que l’entreprise ait agi moralement. « Tout ce qui est immoral n’est pas illégal ».
La plupart des dirigeants de la compagnie ont mis leurs valeurs de côté afin d’honorer le contrat de vente à tout pris et leur réputation. Ils ont tout fait pour que les freins à 4 disques soient mis sur le marché, personne, à l’exclusion de Vandivier, ne pensait aux répercussions (morts…)dû au fait de fausser les tests. Selon moi, pour que la compagnie agisse moralement, il aurait fallu qu’elle pèse toutes les conséquences morales de ses décisions et oublier à tout pris de garder le contrat.
Comme la compagnie est restée centrée sur le contrat qu’elle devait obtenir à tout prix, elle a agi de façon immorale. C’est le cas pour plusieurs autres compagnies qui pensent encore aujourd’hui que les questions morales sont inappropriées en affaires. La compagnie a voulu agir rapidement afin d’honorer son entente. Si elle avait agi moralement, elle n’aurait jamais mise sur le marché un produit dangereux, car ce scandale affecte l’image de l’entreprise et ce pour longtemps.
2) Selon vous, quel type d’éthique managériale est mis en application dans le cas de l’entreprise Goodrich ?
J’hésite entre le management amoral et le management immoral. En fait c’est plus la réaction de Vandivier qui me fait hésiter. Ce dernier, comme il est mentionné dans le texte avait peur des répercussions d’un rapport falsifié, mais également de perdre son emploi et des poursuites en justice. Donc, c’est plutôt le management immoral, car pour la plupart des intervenants, il était capable de donner une raison pour laquelle ils acceptaient de falsifier les résultats. Ils avaient donc conscience du bien et du mal.
Leur motivation principale était que la compagnie avait déjà garanti que les freins allaient fonctionner et qu’il avait besoin de ce contrat, d’une somme très négligeable, pour redorer l’image de la compagnie Goodrich.
Les employés ne se préoccupaient pas des répercussions que cet incident pouvait avoir. Certains voulaient augmenter la rentabilité de l’entreprise, tel que mentionnée ci-haut et d’autres ne voulaient pas admettre que le modèle des freins à 4 disques n’avait pas le bon design ou encore qu’ils avaient fait confiance à des employés peu expérimentés.
3) Dans le cas à l’étude, Dion examine la justification de la décision sous l’angle de la déresponsabilisation des acteurs. Expliquez ce que signifie cette notion et montrez comment la déresponsabilisation a amené certains acteurs à justifier leur action ?
Pour ce cas, la déresponsabilisation des acteurs s’est faite selon 3 catégories d’arguments soient :
-Les arguments économiques.
- Les arguments d’instinct de survie.
- Les arguments de responsabilisation d’autrui.
Habituellement, lors de l’analyse des conséquences positives et négatives de la décision sur les autres, la société et l’environnement doivent faire partie intégrante de la prise de décision éthique. Ce qui n’est pas le cas lors de la déresponsabilisation, on pense seulement à sauver sa peau.
En voici quelques exemples :
- Gretzinger : Ce dernier ne se soucie pas de ce qui peut arriver à la sortie du laboratoire, car selon lui il ne fait que dessiner quelques petites courbes.
- Line : Il s’en lave les mains, que sa conscience ne peut être affectée, prétextant qu’il n’a aucun contrôle sur le dossier. Il pousse sa déresponsabilisation personnelle jusqu’à faire abstraction de tout questionnement moral pour des raisons purement administratives ou procédurales.
- Vandivier : par instinct de conservation : « si ce n’est pas moi qui écris le rapport ça sera quelqu’un d’autres et je perdrai mon emploi ».
- Sink : Si i admet que les calculs de Lawson sont incorrects, il doit admettre que c’est lui qui a manqué de jugement en faisant appel à Warren et ce devant toute la haute direction.
4) D’après les connaissances que vous avez acquises sur les théories utilitariste et déontologique (Leçon 1) et d’après ce que vous savez sur Béco International (Leçon 1, 2,3)
a) Sur quels fondements théoriques la direction de Béco International appuie-t-elle ses décisions ? Êtes-vous en accord avec cette position ?
Selon moi la compagnie Béco appuie ses décisions sur le fondement théorique utilitariste. Lors de ma demande pour l’embauche de nouveaux techniciens, il est certain que la compagnie a pesé le pour et le contre et a conclu que, pour le moment, ne pas embaucher entraînait plus de conséquences positives (augmentation des profits, pas de dépenses pour la formation de nouveau personnel) que négatives. La compagnie
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