L'ecole Favorise-T-Elle La Mobilite Sociale
Dissertations Gratuits : L'ecole Favorise-T-Elle La Mobilite Sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tarte • 28 Janvier 2014 • 982 Mots (4 Pages) • 15 286 Vues
Eden Touil Tartour TES
DISSERTATION ECONOMIE
L'ECOLE FAVORISE-T-ELLE LA MOBILITE SOCIALE ?
Depuis les lois Jules Ferry sur l'école primaire votées en 1981-1982, sous la Troisième République, l'école est gratuite, l'instruction est obligatoire et l'enseignement public est laïque. Ces lois ont fait de l'école l'objet central des discussions politiques car elles concernent une grande partie de la population française. De nombreuses reformes sont votées sous chaque présidence. Les programmes scolaires sont améliorés, les professeurs doivent considérer chaque élève de la même manière sans privilégier l'enfant issu d'une famille de cadres d'un autre issu d'une famille d'ouvriers.
L'école est un lieu de socialisation primaire qui tente de stabiliser l'éducation des enfants sans tenir compte de leurs origines familiales; la famille étant le principal facteur de socialisation. Pour autant, est-ce qu'elle favorise la mobilité sociale ? Est-ce que l'école permet le passage d'un individu d'un groupe social à un autre par rapport à celui de ses parents ?
Nous verrons dans un premier temps que l'école est un facteur essentiel à la mobilité sociale mais dans un second temps, que l'école a des traits négatifs car elle n'assure pas l'égalité des chances.
L'école est un facteur essentiel à la mobilité sociale
L'école est souvent présentée comme un passeport pour l'ascension sociale. La massification et la démocratisation scolaire ont permis aux enfants issus de milieux modestes de parvenir a un niveau de qualification toujours plus élevé, leur ouvrant ainsi la porte d'emploi jusqu'alors inaccessibles.
L'école offre la possibilité et la chance aux enfants d'obtenir un diplôme afin d'accéder à des postes importants. Les enfants doivent fournir un travail personnel pour y arriver. L'Etat semble vouloir appliquer la formule "quand on veut, on peut". Ce principe repose sur la méritocratie; un système politique, social et économique où les privilèges et le pouvoir sont obtenus par le mérite. Celui-ci est basé sur la reconnaissance de la valeur par les diplômes. D'après le ministère de l'éducation nationale, le nombre d'enfants d'ouvriers ayant obtenu le baccalauréat a plus que doublé entre ceux nés dans les années 1964-1968 (avec 20% d'obtention) et ceux nés vingt ans plus tard (avec 50% d'obtention). Ces enfants ont fourni un travail de plus en plus conséquent pour réussir. L'école offre ainsi la possibilité de réussir, à tous. La réussite scolaire permet de prétendre à de nouvelles positions ascendantes dans la hiérarchie sociale. L'école réduit de cette manière les inégalités sociale.
Pour permettre une mobilité sociale en accord avec la devise de la République française, "liberté, égalité, fraternité", l'école a pour mission d'assurer l'égalité des chances. La méritocratie a pour fondement l'égalité des chances. Celle-ci aboutit dans le meilleure des cas, c'est à dire en cas de réussite, à une mobilité sociale ascendante. L'égalité des chances est une vision de l'égalité qui cherche à faire en sorte que les individus, les élèves, disposent des mêmes chances, des mêmes opportunités de développement
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