L'agroalimentaire

C’est un potentiel qui demeure sous-exploité ! C’est le constat que dresse la Direction des études et de la prévision financière (DEPF) qui passe au crible les «performances et compétitivité des exportations des filières phares du secteur agroalimentaire marocain». La direction relevant du ministère de l’Économie et des finances a en effet passé au peigne fin les principales composantes du secteur, à savoir les tomates, les agrumes, l’huile d’olives et les conserves d’olives. Poids économique et social de ces filières, les enjeux de leur chaîne de valeur, leur performances et compétitivité à l’export (structure et dynamique des exportations par marché et positionnement du Maroc par rapport à ses principaux concurrents), perspectives de leur développement…tout est analysé. Le résultat? «Ces filières recèlent diverses opportunités de développement à l’export liées, principalement, à la croissance soutenue de la demande mondiale, à la proximité géographique des marchés européen et africain…, à la conclusion d’une multitude d’accords de libre-échange et d’accords commerciaux avec des pays partenaires», explique la note de la DEPF. En 2013, l’agriculture et l’industrie alimentaire ont représenté respectivement 15,5% et 5,3% du PIB nominal. De même et bien qu’en deçà de leur potentiel, ces secteurs contribuent, également, à l’amélioration de nos échanges extérieurs avec une contribution aux exportations globales des biens du pays de plus de 15% en 2013 portée, essentiellement, par des filières phares à l’export.

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