L'accroissement De La Valeur Ajoutée Permet-elle Une Augmentation Des Revenus Supplémentaires à Distribuer ?
Mémoires Gratuits : L'accroissement De La Valeur Ajoutée Permet-elle Une Augmentation Des Revenus Supplémentaires à Distribuer ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Avril 2014 • 637 Mots (3 Pages) • 1 119 Vues
La valeur ajoutée en France a connue différentes périodes. Dans les années 60, période dans laquelle la France connaissait une forte croissance, la part des salariés était relativement élevé et stable. Mais cette situation c’est vite dégradée puisque la croissance s’est ralentit nettement à cause des chocs pétroliers de 1973 mais surtout par l’augmentation des salaires sans gains de productivité.
La valeur ajoutée, qui est la différence entre la valeur de la production et la valeur des consommations intermédiaires, a donc connu de profonds changements ces dernières années, et l’on va donc se demander si l’accroissement de la valeur ajoutée permet-elle une augmentation des revenus supplémentaires à distribuer ?
C’est ainsi que dans une première partie nous analyserons comment est répartie la valeur ajoutée. Et dans une deuxième partie, les enjeux du partage de cette valeur ajoutée.
I – Répartition de la valeur ajoutée
a. D'où vient la valeur ajoutée
La valeur ajoutée représente les richesses produites dans les entreprises. La somme de ces valeurs ajoutées forme le Produit Intérieur Brut marchand auquel il faudra rajouter les richesses produites par les administrations (PIB non marchand) pour avoir le PIB total, c'est-à-dire les richesses produites en France.
b. la répartition de cette valeur ajoutée
Cette valeur ajoutée a été produite grâce aux facteurs de production que sont le travail et le capital, l’essentiel du partage de la valeur ajoutée va se faire entre ces facteurs :
La valeur ajoutée est distribuée au travail (salariés) et à l’État sous formes de cotisations sociales.
L’accroissement de la valeur ajoutée génère des revenus, qui sont en grande partie distribués par
l’entreprise (environ 60 % de la VA),
l’État va prélever les impôts, les taxes (environ 10 % de la BA) et enfin le reste ira à l’entreprise pour la rémunération du capital (environ 30 % de la VA). On appelle ce reste l’Excédent brut d’exploitation (EBE), c’est-à-dire le bénéfice brut, qui sera versés aux actionnaires, aux prêteurs et une partie à l'épargne.
Ces dernières années, on remarque une grande intervention de l’État dans la répartition de la
valeur ajoutée qui est justifiée par le constat d’inégalités économiques et sociales (inégalités de revenus, de niveau de vie etc...) et par des objectifs politiques d’augmentation des capacités de production ou de relance de la croissance par la consommation.
II - Enjeu du partage de la valeur ajoutée
Le partage de la valeur ajoutée a des enjeux, autrement dit que, dans l’opération, il y a quelque chose à gagner ou à perdre.
Le partage de la valeur ajoutée peut donc donner lieu à des conflits, car chacun veut augmenter sa part, mais cela se fait au détriment des autres.
Si la part de la valeur ajoutée attribuée aux salariés augmente, cela va provoquer une hausse de leurs revenus et peut augmenter leur
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