L'Espagne En Plein Marasme

L’Espagne en plein marasme

Les ménages et entreprises ont eu plusieurs réactions face à l’évolution de la situation économique.

Tout d’abord les entreprises exportatrices ont vu leur activité croître, car il y a une diversification accélérée des clients de l’Espagne, dut à une augmentation du nombre d’entreprises exportatrices et d’une compétitivité accrue, malheureusement c’est un des seuls points positif.

Nous pouvons ensuite voir dans le document 3 que à partir de 2007 le taux de faillites d’entreprises est passé de 800 à 7200 en 5 ans. Les entreprises ont dut baisser les salaires, réduire les jours de congés, supprimer certaines primes et licencier un grand nombre de salariés afin de faire face à la crise. En 2011 près de 349 000 emplois on était supprimé rien qu’au 4ième trimestre. En Espagne il y a eu très peu de dépense en recherche et développement, dans les années 1990 il y a eu une dépense de 0,8% du PIB, ensuite en 2010 ils sont passés à 1,4%. Alors que la France stagne entre 2,2 à 2,4%. Ceci montre que dans le pays il y a très peu d’innovation, par rapport à d’autre pays.

Les ménages sont aussi étais très touchés par cette crise, 6,4% de la population, a sombré dans l’extrême pauvreté en 2012. Au début de cette crise le chiffre s’élevait à 4%. Cette crise ne touche pas la population uniformément. Elle divise encore plus le pays avec un accroissement des inégalités sociales. Selon Caritas, l’écart entre pauvres et riches aurait augmenté de 30% depuis 2006.

Il y a une fuite des cerveaux espagnol, les ménages on commencer à vouloir partir dans des pays ou l’on offrais du travail, il y a eu une hausse de 6,3% d’émigration sur un an. Selon les données de l’institut national des statistiques espagnol, 450 000 Espagnols ont quitté le pays depuis 2008 pour s’installer à l’étranger.

La consommation a elle aussi subis une baisse -1,9% car les baisses de salaires ne permettaient pas aux ménages de suivre le taux d’inflation sur le pays. Nous pouvons aussi voir que les ménages peuvent bien moins épargner, le taux à reculer de 2,2 points en 2012 et en cumulé sur 3 ans le taux d’épargne s’élève à 9%.

Certains jeunes ont même étais obligés de retourner vivre chez leurs parents, pour supprimer certains frais qu’ils ne pouvaient plus assumer. L’observatoire de la jeunesse en Espagne confirme que depuis 2008, 20,7% des jeunes entre 16 et 29 ans qui s’étaient « émancipés », c’est à dire qui avaient quitté le foyer de leurs parents, soit plus de 500 000 personnes, sont retournées vivre chez leurs géniteurs. Pour la seule année de 2011, ils ont été 140 000 à le faire.

Les ménages doivent faire des choix, ces choix amènent ensuite à la baisse de la consommation, « La hausse du chômage fait que la famille établit des priorités au moment de faire des achats, évidemment elle ne peut pas se passer des articles essentiels comme les fournitures basique de l’alimentation, mais le reste de la consommation diminue », explique Rocio Algeciras, responsable du cabinet juridique d’association de défense des consommateurs Facua.

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