L'économie du Danemark
Cours : L'économie du Danemark. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Février 2013 • Cours • 1 662 Mots (7 Pages) • 663 Vues
Economie du Danemark
L'économie du Danemark, très dépendante du commerce extérieur en raison de la petite taille du marché intérieur, est prospère et fait du pays l'un des plus riches au monde. Économie de marché, ouverte (les exportations représentent 32 % du PIB et accroissent le taux de croissance), le Danemark concentre sa production sur certains produits (produits pharmaceutiques, biens d'équipements industriels, mais aussi pétrole et gaz naturel).
Le PNB par habitant est le 7e au monde avec 38 000 euros. Le revenu médian est de 1930 euros par mois. Six Danois sur dix sont propriétaires. Le Danemark a connu une croissance de 255 % en 26 ans.
Durant son histoire, le Danemark a notamment développé un empire colonial avec des comptoirs, notamment en Inde (Tranquebar), en Afrique et dans les îles des Antilles (Indes occidentales danoises), via notamment deux compagnies : la compagnie danoise des Indes orientales et la compagnie danoise des Indes occidentales et de Guinée.
Secteurs d’activité :
Le secteur agricole est toutefois resté puissant grâce à une politique d'exportation dynamique (Grande Bretagne, autres pays scandinaves) de produits transformés (bières, produits laitiers et carnés), mise en œuvre par des structures coopératives bien organisées. L'industrie de la pêche est importante.
Le Danemark ne possède pas beaucoup de matières premières, mais il commence à exploiter des mines au Groenland, territoire danois, et exploite un peu de pétrole dans la mer du Nord, sans commune comparaison avec son voisin norvégien qui en tire des revenus substantiels.
L'industrie s'est orientée très tôt vers une politique de niches. De grands groupes danois dominent leur spécialité et ont acquis une réputation mondiale (jouets, régulation thermique, brasserie, éoliennes, haute fidélité, etc..). Nécessitant des approches marketing lourdes, ces activités ont pu prospérer grâce à des structures capitalistiques solides souvent d'origine familiales investissant sur le long terme.
Les services ont par ailleurs bénéficié de la situation géographique du pays avec le port de Copenhague idéalement placé dans le détroit du Grand Belt. Le transport maritime danois est puissant et assure une couverture mondiale de ses prestations.
Commerce extérieur :
Le commerce extérieur correspond presque aux deux tiers du PIB danois et environ trois quarts des partenaires commerciaux du Danemark sont des États membres de l'UE. En 2003, les investissements étrangers au Danemark s'élevaient à près de 350 milliards de DKK, alors que les investissements danois à l'étranger s'élevaient à 375 milliards de DKK. Une grande partie de ses exportations vont vers l'Allemagne, les pays nordiques (Suède, Norvège, Islande, Finlande), le Royaume-Uni, La Pologne, la Russie et la France.
Organisation du travail :
Les rapports sociaux sont marqués par l'apaisement, les grèves et les conflits sociaux sont peu nombreux. Syndicats et patronats négocient continuellement et fixent des conventions collectives réévaluées régulièrement. Jusqu'à tout récemment une bonne part des entreprises pratiquaient le Closed shop (obligation de se syndiquer pour être embauché), aboli par la Cour européenne des droits de l'homme car portant atteinte à la liberté de ne pas se syndiquer.
Le taux de syndicalisation est de 87,5 %,le plus élevé d'Europe juste devant la Suède (82 %). Il est de 8 % en France. Si le syndicalisme, jadis très fort comme dans la plupart des pays scandinaves tend à faiblir, mais le taux de syndicalisation reste cependant l'un des plus élevés connus.
En cas de conflit social, un processus de négociation a lieu entre les syndicats des salariés et ceux du patronat. L'État n'intervient qu'en tout en dernier recours lorsque tous les efforts de conciliation se sont soldés par une impasse. Si les partenaires sociaux ne sont pas parvenus à un accord, un médiateur public est désigné pour proposer aux deux parties un arrangement à l'amiable. Au cas où cet arrangement n'est pas considéré comme satisfaisant, le parlement danois peut adopter une motion de conciliation et lui donner force de loi.
La durée hebdomadaire de travail est de 37 heures du lundi au vendredi. 70 % des salariés du secteur tertiaire quittent le bureau vers 16h30, mais beaucoup de gens continuent à travailler une fois rentrés chez eux. La « loi des onze heures » impose une période de repos de 11 heures consécutives entre deux jours de travail. En règle générale, les heures supplémentaires sont majorées de 50 % pour les trois premières heures et de 100 % pour les heures suivantes.
Selon la loi danoise (Ferielov) qui régit le droit aux congés annuels, les salariés bénéficient de 25 jours ouvrables de congés payés par année de travail effectif (soit 2,08 jours par mois de travail effectif à terme échu), auxquels s'ajoutent cinq jours obtenus par la plupart des accords collectifs. Le fonctionnement des congés annuels est établi par chaque convention collective. Une prime de vacances de 1 % minimum du salaire annuel est versée lors du départ en congés. Une possible sixième semaine de congés payés est parfois négociée.
Les allocations chômages sont relativement élevées. Le Danemark étant un petit pays, la prise en charge des chômeurs et leur retour à l'emploi a au cours des dernières décennies fait l'objet d'une politique très active. Le Danemark ne possédant pas de grandes industries à la française ou à l'allemande, les licenciements massifs sont donc plus rares. Les entreprises peuvent licencier facilement, les salariés licenciés reçoivent des indemnités longues et importantes et la formation continue est fortement encouragée.
La pauvreté est
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