L'école Néoclassique
Dissertation : L'école Néoclassique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Madeira17 • 25 Mai 2013 • 1 828 Mots (8 Pages) • 1 219 Vues
L’école Néoclassique
Début des années 1870 : « révolution marginaliste »
Jevons, Menger, Walras publient indépendamment des travaux en rupture avec l’analyse classique de la valeur.
Analyse classique : La valeur d’un bien est basée sur la quantité de travail qu’il a fallu pour produire ce bien
Analyse néoclassique : la valeur d’un bien repose sur l’utilité que procure ce bien
Les auteurs néoclassiques :
I. Jevons et Menger : école autrichienne
II. Walras et Pareto : école de lausanne
III. Mashall : école de Cambridge
IV. Bohm Bawerk : école autrichienne (Théorie du capital)
I. La Théorie de l’utilité et de l’échange
1. L’apport de Jevons (1835-1882)
La valeur des biens dépend de la satisfaction que ceux-ci procurent au consommateur.
Le consommateur peut quantifier le degré d’utilité de chaque bien en lui attribuant une note : c’est une conception cardinale (=on peut attribuer une note) de l’utilité.
La satisfaction dépend :
- des goûts des individus
- de la quantité détenue d’un produit
Donc hypothèse de décroissance de l’utilité marginale
La satisfaction de la dernière unité consommée est inférieure à la précédente.
Voir application numéro 1 ( microéconomie)
L’utilité marginal c’est la satisfaction de plus que rapporte la consommation d’une unité de plus.
Le principe d’utilité appliqué à l’échange :
Le consommateur cherche à maximiser son utilité sous la contrainte d’un budget limité.
Il échangera tant que l’utilité apportée par l’acquisition d’une unité de marchandise compense au moins l’utilité perdue par la cession d’une unité de l’autre marchandise.
( qui pourrait être la monnaie)
Le consommateur choisira donc un panier de consommation qui égalise les utilités marginales des différents biens.
La satisfaction d’un individu est maximale lorsque les utilités marginales pondérées par les prix sont égales.
Limite de la théorie de Jevons :
Contexte réducteur de 2 personnes voulant échanger 2 marchandises
Pour résoudre le problème avec n individus et m marchandises, il faudra attendre Walras.
2) L’apport de Menger ( 1840-1921)
Menger est un des pères fondateurs du courant marginaliste avec Jevons et Walras.
Professeur à l’université de Vienne entre 1873 et 1921.
Ecole autrichienne.
On est sur la même base que Jevons car il :
- Réfute la conception de la valeur travail défendue par les classiques
- La valeur découle de l’appréciation subjective que porte l’individu sur le degré de satisfaction que lui procure la dernière unité consommée
Un agent économique peut classer l’utilité de chaque bien en leur donnant une note (conception cardinale de l’utilité. On retrouve chez Menger beaucoup plus que chez Jevons des tableaux de satisfactions.
A partir d’un « tableau de satisfactions », Menger montre qu’un individu exerce son choix entre plusieurs biens en comparant la satisfaction procurée par la dernière unité de chacun deux.
L’individu est un « homo oeconomicus ». Il cherche à maximiser son utilité compte tenu des ressources rares existantes, en utilisant un comportement rationnel.
- Bien de 1er rang : bien qui satisfait directement un besoin (ex :pain )
- Bien de rang supérieur : Participe à la production d’un bien de 1er rang (ex : farine)
Bien d’ordre supérieur : ne servent pas directement à la satisfaction des besoins ( ex on n’achète pas du pain pour acheter du pain )
La valeur d’un bien d’ordre supérieur sera s’autant + élevée qu’il aura permis la production de biens de consommation appréciés par les consommateurs.
Théorie de l’imputation :
La valeur des biens de production dépend de la valeur des biens de consommation finale. Par ce biais Menger introduit la notion de temps et de « détour de production ».
II. L’échange de Marchandises
1 l’équilibre général : Walras (1834-1910)
a) les principes de l’équilibre
Walras montre qu’il existe un système de prix unique assurant l’équilibre général.
L’équilibre général : Etat de l’économie caractérisé par l’égalité de l’offre et de la demande sur tous les marchés (produits, facteurs de production et monnaie)
La flexibilité des prix doit permettre d’ajuster à tout moment les quantités offertes et les quantités demandées
Le cadre est celui de la concurrence pure et parfaite.
Pour arriver à l’équilibre, Walras recourt à l’image du commissaire priseur :
- Il centralise les offres et les demandes pour un prix opposé
- Si prix trop élevé : il propose un prix + faible → la demande augmente et l’offre diminue
- Inversement si prix trop faible
On appelle « tâtonnement walrasien » l’ajustement successif du prix et
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