Illustration de F. Bertrand
Lettre type : Illustration de F. Bertrand. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yvesco111 • 15 Mai 2014 • Lettre type • 1 587 Mots (7 Pages) • 675 Vues
Illustration: F. Bertrand
10 Nos
Patrick Oberli
Se faire connaître et être reconnu:
pour toute entreprise, de la PME
à la multinationale, cet enjeu est
essentiel à son existence et sa prospérité.
Selon l’établissement, ce qui changera,
c’est le public-cible. Alors que les
questions de base que le responsable doit
se poser sont toujours les mêmes: dans
quels cercles dois-je être incontournable?
Quelle image est-ce que je souhaite véhiculer?
Qu’est-ce que je vise?
Ces interrogations et bien d’autres encore,
le patron de PME se les pose intuitivement.
C’est aussi grâce à son bon sens
qu’il sentira que son entreprise doit
«faire du sponsoring». Seulement, en la
matière, l’expérience montre que l’intuition
ne suffit pas. Qu’un coup de coeur
n’amène rien et s’apparente plus à du
mécénat, sans vrai retour, qu’à une action
en faveur de la notoriété de son entreprise.
Une bonne campagne de sponsoring
ne s’improvise pas, même avec des
moyens limités. Nous avons demandé
au cabinet genevois Sponsorize, spé-
Pour faire connaître sa PME
PME Magazine / décembre 2011 61
Photo: DR
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cialiste en la matière, quelles étaient les
démarches que le chef d’entreprise devait
accomplir et les réflexions à mener pour
ne pas manquer ses campagnes. Sebastian
Chiappero, fondateur et directeur de
Sponsorize, explique comment dépasser
le traditionnel panneau publicitaire statique
que l’on trouve au bord des terrains
de sport. 1Que veut-on obtenir?
Pour une PME, au même titre
qu’une multinationale, «l’objectif
ultime d’une approche
sponsoring doit être l’acquisition
et la fidélisation de la
clientèle», lance l’expert. La démarche
doit s’intégrer dans la politique commerciale
ou de communication de la
société. C’est en mariant les finalités
vers un objectif unique que l’on parviendra
à son but. Le sponsoring n’est
pas une démarche en soi et en l’air. C’est
un investissement financier et en temps.
Et qui dit investissement sous-entend un
retour concret. Ainsi, lorsqu’il s’engage
dans une opération, le patron doit se fixer
des objectifs spécifiques et mesurables.
Surtout, il importe que ceux-ci soient raisonnables
– autrement dit atteignables –
dans un horizon temporel défini.
Pour y parvenir, Sebastian Chiappero
énumère les questions auxquelles le responsable
devra répondre: Est-ce que je
veux augmenter ma notoriété? Est-ce que
je veux fidéliser mes clients? En acquérir
de nouveaux? Est-ce que je veux améliorer
la cohésion de mon équipe?
Le choix du sponsorisé et l’organisation
de la campagne dépendront de ces préalables.
Il ne sert à rien de s’engager dans
une exposition de poterie si l’on souhaite
acquérir de nouveaux clients dans
la micromécanique et promouvoir une
image de fiabilité et de solidité. 2Le danger du coup
de coeur
Trop souvent, le chef d’entreprise
se lance dans le sponsoring
sur un coup de coeur: un
sportif admiré, un club qui
le fait vibrer, un ensemble musical qui le
fait rêver, l’association qui rend sa fille
heureuse... Dans ce cas, la décision est
basée sur l’émotion et s’éloigne de l’action
économiquement rationnelle. Le risque
L’expert
Sebastian Chiappero
Titulaire d’un MBA et
diplômé en marketing
de l’IMD. Après avoir
travaillé pour des
groupes comme
HP ou Procter&Gamble,
il a créé en 2008 le
cabinet
...