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INDUSTRIE ET COMPETITIVITE -

Analyse sectorielle : INDUSTRIE ET COMPETITIVITE -. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 501 Mots (7 Pages)  •  546 Vues

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INDUSTRIE ET COMPETITIVITE.

A l'aide du dossier documentaire et de vos connaissances personnelles, en veillant à préciser les principaux concepts utilisés et à exploiter les sources statistiques mises à votre disposition, vous devez concevoir une note argumentée et structurée dans laquelle :

- vous analyserez la situation de l'industrie française dans le contexte économique international;

- vous apprécierez la compétitivité de l'industrie française après avoir rappelé les facteurs qui influent les deux formes de compétitivité;

- vous distinguerez les objectifs et les modalités d'inscription politique industrielle de nature à renforcer la compétitivité de l'économie française.

Depuis les années 80, les Etats du monde, à travers les firmes multinationales, se livrent à une lutte pour s'arracher les parts de marché. La mondialisation, à travers le principe de « trois D » ( décloisonnement, désintermédiation et dérégulation ») soumet toutes les nations du monde à une concurrence féroce. Les échanges extérieurs permettant aux Etats respectifs d'améliorer leur balance commerciale est le signe d'une meilleure compétitivité qui peut­ être à la fois basée sur le prix et ou sur la qualité. Or, depuis plusieurs décennies, on constate une permanence au niveau du déficit commercial de la France, surtout dans le secteur secondaire. Même si on dénote un léger recul de ce déficit passant de 74 milliards d'euros en 2011à 67 milliards en 2012, on constate le manque de compétitivité dans le domaine industriel de la France qui se traduit par une hausse du chômage et, d'une certaine manière, de la hausse de la précarité dans notre pays. La compétitivité est la capacité d'une entreprise à pouvoir gagner ou conserver les parts de marché. Elle revêt deux formes : on parle de compétitivité-prix et de compétitivité structurelle ou hors­ prix.

Cependant, l'industrie n'est pas un secteur d'activité comme les autres. En effet, la demande en biens industriels des pays développés reste fondamentale, dans la mesure où elle assure l'essentiel de leur qualité de vie. Si ces biens ne sont pas produits par soit même, ils doivent être importés. Ce qui semble être le cas pour la France qui est rentrée dans une phase de désindustrialisation.

Comment peut-on expliquer les faiblesses de l'industrie française ? Doit- on parler de la désindustrialisation de la France ?

A - La globalisation entraîne des choix de stratégies industrielles.

Tous les Pays européens sont pris dans le tourbillon de la désindustrialisation. Aucun Etat n'y échappe : même pas la France. La théorie des avantages absolus d'Adam Smith, puis celle des avantages relatifs de D.Ricardo prônent les vertus du libre-échange qui serait source de croissance. Ces deux théories ont été complétées par d'autres théories dont le théorème HOS qui stipule que chaque pays doit se spécialiser dans la production qui nécessite un facteur possédé en abondance. Il est évident que sur les deux facteurs de production, la France possède en abondance le facteur capital. Dans un commerce intra-firme et un commerce intra-branche, la différenciation au niveau des biens produits devient la règle. Pour cela, dans le cadre de la DIPP, l'externalisation devient, de facto, la règle pour la recherche de la compétitivité structurelle, qui devient gage de réussite économique. Faire sous-traiter la partie de la production nécessitant une faible valeur ajoutée et se réserver le droit de produire les biens à forte valeur ajoutée. Cette stratégie, si elle a des retombées positives sur le plan microéconomique, en revanche sur le plan macroéconomique, les conséquences sont catastrophiques.

B- La France a perdu en compétitivité prix- au profit de la compétitivité structurelle.

De manière générale, l'industrie demeure un des principaux moteurs de l'activité économique, en termes de valeur ajoutée et d'emploi.

En France, pour des raisons politiques et sociales, la compétitivité-prix, dans le secteur industriel a été sacrifiée. Face aux pays émergents, la France, au même titre que les autres Etats de l'OCDE, a vu la part de l'industrie dans la valeur ajoutée progressivement baissé comme peau de chagrin. Comme on peut le voir dans le document 2, la part de l'industrie dans la VAB ne cesse de baisser en pourcentage entre les années 80 et 2011; passant de 17 % à plus ou moins 10%. Les raisons sont multiples. On va en retenir quelques-unes.

Comme le stipulent les économistes libéraux, le marché du travail français n'est pas flexible. Face à la concurrence internationale, le coût du travail en France est très élevé comparativement à celui des autres pays émergents. L'offre du travail est une fonction croissante du salaire réel, alors que la demande de travail est une fonction décroissante du salaire réel. L'institutionnalisation du marché du travail étant trop présente en France, le coût du travail devient ainsi un obstacle à l'emploi.

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