Différentes formes d'inégalité en France

Depuis milieu 2008, la France connaît une crise économique, la plus importante depuis la récession des années 1930. Cette crise provoque de nombreuses conséquences économiques notamment la réduction des actions des pouvoirs publics et la hausse du chômage.

La redistribution qui à pour objectif de gommer les inégalités des ménages devient de plus en plus difficile à gérer.

Etant membre de l’association « Passeport Pour l’Insertion » je suis chargé de venir en aide aux populations en difficultés en les accompagnant vers l’insertion et le retour à l’emploi. Pour cela ma mission est de préparer une intervention afin de présenter un état des lieux des inégalités économiques et sociales et des politiques de redistributions.

I) Les différentes formes d’inégalités en France :

En France il existe trois types de ménages, les ménages pauvres, les modestes et les riches. Cette différence est dut à plusieurs formes d’inégalités.

Tout d’abord les inégalités de revenus, celle-ci est en diminution nette depuis 1970 puisque le rapport inter-décile est passé de 4.6 à 3.5. C'est-à-dire qu’en 2010 le niveau de vie le plus bas des 10% les plus riches était 3.5 fois supérieur au niveau de vie le plus élevé des 10% les plus pauvres, contre 4.6% en 1970. Mais cela n’empêche pas qu’entre 1999 et 2009, les plus modeste touchent tout de même 6.7 fois moins que les plus aisée.

Ensuite les inégalités de patrimoine se sont vues augmenté de 30% en 7 ans, cette évolution correspond entre les 10% les moins dotés en patrimoine et les 10% les plus dotés. On constate une grande différence d’égalités car 10% des Français détiennent 50% de la richesse globale en France. Les plus riches possède un patrimoine brut de 550 000€ contre 2700€ pour les plus modestes, cela représente 205 fois moins. De plus 1% des super riches possèdent un patrimoine plus élevé que la moitié des français réunis. On constate aussi que les locataires disposent d’un patrimoine 8 fois moins élevé que l’ensemble des propriétaires et en France 6 ménages sur 10 sont propriétaire ou en phase d’accéder à la propriété, c’est donc plus de la moitié (60%).

L’accès à l’enseignement supérieur coûte chère, les familles modestes n’ont pas les moyens financiers pour payer des études supérieurs à leurs enfants contrairement aux familles aisées. Cela est approuvé d’après une étude sur l’accès à l’enseignement supérieur des jeunes résidant en France métropolitaine de 20-24 ans selon leur origine sociale de 1984 à 2009. On constate que 70% des jeunes âgées de 20-24 ans dont les parents sont indépendants, cadres ou membres de professions intermédiaire ont déclaré étudié ou avoir étudié dans l’enseignement supérieur. Tandis que 39% des enfants ouvriers et employés ont eu accès aux études supérieur en 2009. Il existe donc une inégalité d’accès à l’enseignement supérieur.

II) L’objectif socio-politique :

L’Etat souhaite réduire les inégalités à l’aide de différents instruments de redistribution.

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