Des filières durables et innovantes: Qu’est-ce qu’une filière biologique ?
Analyse sectorielle : Des filières durables et innovantes: Qu’est-ce qu’une filière biologique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emandon • 11 Février 2015 • Analyse sectorielle • 953 Mots (4 Pages) • 693 Vues
Des filières durables et innovantes
Qu’est-ce qu’une filière biologique ?
Une filière biologique comprend l’ensemble des acteurs et des activités liés à la production, la transformation et la distribution de produits biologiques. Des audits et des contrôles à tous les stades des filières biologiques sont effectués par les Organismes Certificateurs pour s’assurer que les règles de production, transformation et distribution de produits biologiques sont respectées.
Chaque famille de produits biologiques qui se retrouve sur le marché provient d’une filière spécifique. On peut distinguer les filières végétales et animales qui font intervenir de nombreux acteurs, avec des outils adaptés aux spécificités des productions :
FILIERES
Filières végétales Fruits et légumes
Grandes cultures (céréales, oléagineux, protéagineux)
Viticole
Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM)
Filières animales Laitière
Viande (bovine, ovine et porcine)
Avicole (pondeuses et chair)
Apicole
Aquacole
Les filières biologiques françaises se structurent de plus en plus pour proposer des produits de qualité, diversifiés et à des prix justes. Avec plus de 12 100 opérateurs fin 2011 (+ 90% entre 2007 et 2011) et des surfaces agricoles en mode de production biologique de près de 1 millions d’hectares, les acteurs des filières biologiques s’organisent pour répondre à la demande croissante des consommateurs. Le marché bio enregistre en effet une croissance de 47% entre 2008 et 2011, pour atteindre aujourd’hui près de 4 milliards d’euros.
Les spécificités des filières biologiques, une grande diversité du champ à l’assiette
Du champ à l’assiette, les filières biologiques se distinguent par la diversité des produits proposés, la multiplicité des acteurs impliqués, le respect des cycles du vivant ainsi que la limitation des impacts environnementaux tout au long de la chaîne de transformation.
Au niveau de la production, les agriculteurs biologiques respectent les cycles du vivant, et ne peuvent utiliser ni pesticide, ni engrais de synthèse. Le producteur doit donc effectuer des rotations de culture afin de préserver ses sols, réduire la pression parasitaire, et avoir des rendements suffisants pour pouvoir vivre de cette activité. Pour les exploitants bio qui possèdent des animaux, le respect dubien-être de l’animal est au cœur de la gestion de la ferme (par exemple, son alimentation doit venir en majorité de l’exploitation, et il doit avoir un accès libre à l’extérieur).
Il en résulte une grande diversité des produits issus de ces exploitations AB, en fonction des terroirs, des saisons, des choix des agriculteurs dans leurs productions, …
Les nombreux collecteurs et transformateurs, coopératives et entreprises biologiques, s’adaptent aux spécificités des productions biologiques. L’offre en matière première bio étant parfois atomisée, des partenariats entre producteurs et transformateurs portent entre autres sur une planification concertée des espèces et des volumes, afin de réduire au mieux l’impact environnemental et économique de la logistique d’approvisionnement. Les outils de transformation sont alors adaptés pour une valorisation optimale des lots de produits biologiques traçables et diversifiés.
L’innovation et l’élargissement
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